Ce début d’année est pour les uns et les autres l’occasion de présenter ses vœux et de prendre de bonnes résolutions. Alors souhaitons que cette année 2019 soit celle du travail pour tous et aussi du bien-être au travail. Pour cela, il nous faut continuer à revendiquer et agir pour l’accès à l’emploi, notamment pour les jeunes, pour l’amélioration des conditions de travail, à réfléchir à l’organisation du travail dans les entreprises et les fonctions publiques. Nous devons continuer à lutter contre la pénibilité au travail et en demander la reconnaissance pour les travailleurs les plus exposés et les plus âgés, négocier la mise en place d’accord de qualité de vie au travail et bien sûr lutter contre les discriminations de toutes sortes encore bien trop fréquentes dans certaines entreprises.
La réalité fait peur : encore aujourd’hui, selon l’OIT, 2,34 millions de personnes meurent chaque année, dans le monde, de maladies et d’accidents liés au travail. En 2016, l’Assurance Maladie comptabilisait 626 227 accidents du travail en France, dont 514 décès.
Le travail peut et doit être une source d’émancipation et non une aliénation. Il doit permettre à chacun de se réaliser professionnellement et personnellement. Il doit être un objet de réalisation individuelle mais aussi collective. Le bien-être au travail doit créer pour chacun d’entre nous un sentiment de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail. Pour l’INRS « Le sens de ces réalités a, pour chacun, des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles et psychosociales et se traduit par un certain niveau d’efficacité pour l’entreprise ». Le bien-être au travail contribue ainsi au renforcement du climat de respect et d’écoute, mais également à la compétitivité de nos entreprises. Il s’agit de préserver la santé des travailleurs ainsi que leur motivation et leur implication. Le respect de chacun permet un travail plus créatif, innovant et consensuel. Il favorise donc la performance économique, le présentéisme en entreprise et contribue ainsi à faire baisser le coût global du travail.
Pour la FCE-CFDT, améliorer la qualité de vie au travail et les conditions de travail des salariés est un axe majeur de notre action syndicale. Partout dans les entreprises nous devons agir pour que chacune et chacun puisse être reconnu dans son travail et dans sa juste rémunération. Notre place de première organisation syndicale en France nous donne aujourd’hui encore plus de force pour répondre aux attentes des salariés.