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ETAT DES LIEUX : UNE SITUATION ALARMANTE

répercussions d'un mode de vie

répercussions d’un mode de vie

Les déchets dans les océans, les catastrophes naturelles, l’épuisement des ressources, tout cela parait lointain : nous pourrions aussi nous dire que nous ne sommes pas concernés ou que la nature reprendra le dessus ou que nous ne pouvons rien faire.

C’est faux ! Tout ce qui se passe aujourd’hui a des conséquences pour nous (et nos enfants) demain !

Actuellement, nous vivons dans une société de consommation, où l’achat repose beaucoup sur le superflu et non plus sur l’utile et le nécessaire. La consommation est devenue un mode de vie, un plaisir, on ne distingue plus l’envie du besoin. En effet, l’achat est devenu une occasion de se montrer et d’exister dans la société. On achète, on consomme, puis on jette. Parfois, et même souvent, ce sont des produits encore en bon état, qui pourraient encore servir à d’autres.

Tout objet est dorénavant construit pour être jeté, ce qui va augmenter la consommation, et donc permettre aux entreprises de faire toujours plus de bénéfices. Tout cela entraîne une perte énorme de pouvoir d’achat pour les consommateurs qui deviennent esclaves de la société (et des grandes surfaces notamment), en consommant sans s’interroger sur l’utilité réelle du produit, et donc sans penser aux conséquences. Les petits producteurs sont exploités. Ils n’ont plus de moyens pour développer leur activité, et sont alors sous la pression des grands groupes.

De plus, cette consommation à outrance entraîne un épuisement des ressources naturelles, que la planète a mis des millions d’années à créer.

Ces données sont bien sûr à relativiser, en fonction du développement de la consommation de chacune d’elles et des évolutions techniques d’extraction. (Pour le pétrole, seulement 30 à 40% des puits sont exploités aujourd’hui). Il n’en reste pas moins que pour les géné-rations futures, la question d’accès à ces matières premières considérées comme essentielles aujourd’hui, se pose.

Plus grave encore, les réserves d’eau diminuent massivement dans le monde. Des phénomènes comme l’assèchement d’un lac, la baisse du niveau des nappes phréatiques, le tarissement de sources, ne sont plus exceptionnels.

Le lac Tchad, longtemps le plus grand lac du monde, a perdu 95 % de sa surface depuis 40 ans. La plus grande nappe aquifère au monde, située aux États-Unis (4000 milliards de tonnes d’eau) pourrait disparaître d’ici 25 ans si elle continue d’être prélevée au même rythme.

Les ressources aquifères sont surexploitées par l’homme : en 2000, la consommation d’eau de l’ensemble de la planète dépassait déjà les capacités de renouvel-lement des réserves, soit 4 milliards de mètres cubes d’eau par an.

Les américains détiennent le triste record de champions de la consommation d’eau par an et par habitant : 1730 mètres cubes. Un français en consomme 530, un danois 130, et un tanzanien 50 mètres cubes.

Aujourd’hui, un tiers de la population mondiale n’a pas accès à l’eau potable. La consommation de l’eau est inégalement répartie dans le monde. Un homme sur trois n’a pas accès à l’eau potable dans le monde, et les maladies liées au manque ou à la mauvaise qualité de l’eau tuent environ 5 millions de personnes chaque année. Les réserves d’eau s’amenuisent de façon inquiétante partout dans le monde en raison de la surexploitation des ressources aquifères par l’homme.

Concernant le réchauffement climatique, il y a un consensus large des scientifiques pour en attribuer la cause aux activités humaines, notamment depuis la révolution industrielle au XIXe siècle.

De nouvelles simulations réalisées par la communauté climatique française, dans le cadre de la préparation du cinquième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat), font état d’une « tendance à l’augmentation des températures observée à l’horizon 2100 », quels que soient les scénarios. Cette augmentation est estimée entre 3,5 et 5°C pour le scénario le plus sévère et à 2°C pour le scénario le plus optimiste, qui ne peut être obtenu qu’en réduisant « très fortement les émissions de gaz à effet de serre ». On mesure la gravité de la situation quand on sait que l’objectif des instances internationales (ONU) est de limiter la hausse de la température terrestre à +2°C en 2100, limite au-delà de laquelle les conséquences seraient irréversibles.

Les simulations soulignent aussi « une intensification du cycle hydrologique » à venir de même qu’une fonte rapide de la banquise arctique qui, dans le cas du scénario le plus pessimiste, disparaîtrait chaque été vers 2040 ou 2060. En accord avec les conclusions du rapport du GIEC de 2007, les modèles français réaffirment « l’augmentation significative des précipitations annuelles aux hautes latitudes ainsi que sur l’océan Pacifique équatorial » et « une diminution dans les latitudes subtropicales ».

Cette société de surconsommation est également à l’origine de la pollution :

– des mers et océans. Une île de 3,5 millions de tonnes de déchets flotte sur l’océan pacifique. Ces déchets proviennent des côtes et des navires, et forment deux «îles» qui atteignent une surface de 3,4 millions de km2, soit plus de 5 fois la surface de la France. Ces plaques de détritus sont situées entre Hawaï et le Japon, et Hawaï et la Californie.

– des sols. Aliments pollués, utilisation massive de pesticides, de nitrates, de produits phytosanitaires. Des produits que l’on retrouve dans les rivières et peuvent rendre l’eau impropre à la consommation. Dans l’air, ils augmentent les maladies respiratoires comme l’asthme.

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