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Malgré l’issue des derniers scrutins électoraux, ni le gouvernement ni le patronat n’ont manifestement entendu les messages des citoyens. Ils témoignent pourtant de leur colère, de leur exaspération, de leur crainte de l’avenir. Et les racines sont connues : la persistance du chômage, le blocage du pouvoir d’achat, le développement de la précarité et de l’exclusion, l’incertitude quand à l’évolution des métiers ou de l’emploi.

Malgré l’issue des derniers scrutins électoraux, ni le gouvernement ni le patronat n’ont manifestement entendu les messages des citoyens.

Ils témoignent pourtant de leur colère, de leur exaspération, de leur crainte de l’avenir. Et les racines sont connues : la persistance du chômage, le blocage du pouvoir d’achat, le développement de la précarité et de l’exclusion, l’incertitude quand à l’évolution des métiers ou de l’emploi.

Mais ce ne sont ni les discours généraux ni les mesures en trompe-l’œil qui changeront durablement la donne sur la croissance, l’emploi ou le pouvoir d’achat. Pire, plusieurs des mesures gouvernementales prises par ordonnance en juillet et août derniers, accroissent la précarité ou remettent en cause des dispositifs législatifs antérieurs, sans le dire. Le dialogue social dans les branches professionnelles est aussi trop souvent dans l’impasse. Pour exemple, plus de la moitié de nos conventions collectives ont encore des barèmes de salaires minima inférieurs au Smic. Un comble en 2005 !

Les recettes du passé montrent toute leur inefficacité. C’est donc un véritable changement de logique qui est nécessaire. Faute de quoi, la désillusion nourrira la montée du populisme et des extrémismes, voire la perte totale de la crédibilité des différents acteurs. L’un des meilleurs moyens pour éviter ces dérives est de sortir de la morosité en créant une nouvelle dynamique.

C’est pourquoi la mobilisation et le rassemblement du maximum de personnes sont nécessaires. Dans le prolongement des 5 février et 10 mars 2005, une nouvelle journée de mobilisation et d’action interprofessionnelle sera donc organisée le 4 octobre prochain à l’appel de la CFDT et des 4 autres confédérations syndicales. Ce jour-là, la CFDT doit être présente et visible dans toutes les manifestations pour faire connaître ses exigences et sa volonté d’obtenir des résultats concrets sans attendre. La FCE-CFDT demande à ses syndicats de lancer des appels d’arrêts de travail pouvant aller jusqu’à 4 heures, en fonction des horaires de manifestations.

C’est en nous mobilisant fortement le 4 octobre, mais après aussi dans les entreprises, que nous démontrerons notre capacité d’action et de négociation pour obtenir une véritable politique pour l’emploi qui réduise la précarité, des politiques industrielles, de recherche, de formation professionnelle, et de sécurisation des parcours professionnels qui puissent enfin donner de l’espoir aux salariés et une vision plus sécurisante de l’avenir ; pour défendre le pouvoir d’achat de tous et pour qu’aucun salarié n’ait un indice inférieur au Smic ; pour défendre enfin les droits collectifs et individuels des salariés en construisant une solidarité plus effective (couvertures retraites, santé, chômage, logement, …)
et de nouvelles garanties.

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