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LA SANTÉ MENTALE : UN DROIT UNIVERSEL

Encart Si, de nos jours, la « santé mentale » fait partie de notre quotidien, cela n’a pas toujours été le cas. Né dans la première moitié du XXe siècle, dans les pays anglosaxons, le concept de mental hygiene s’est rapidement transformé en mental health, dès les années 1960. En France, il faudra attendre les années 1993-1995 pour que la « santé mentale » connaisse enfin une croissance considérable et devienne un référent actif pouvant définir des réalités institutionnelles.

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ÉRADIQUER LA PAUVRETÉ

Près de 700 millions de personnes, soit 8,5% de la population mondiale, vivent aujourd’hui avec moins de 2,15 dollars (environ 2€) par jour. La très grande majorité des plus pauvres vit en Afrique Subsaharienne. Les populations des pays frappés par la guerre sont les plus concernées avec des taux de pauvreté trois fois plus élevés que dans les pays en paix. Pour la première fois depuis ces vingt dernières années, la pandémie de la COVID-19 a eu pour conséquence une augmentation de personnes vivant dans l’extrême dénuement. Dans ces conditions, l’objectif mondial de mettre fin à l’extrême pauvreté dans le monde en 2030 est d’ores et déjà compromis. Les estimations indiquent que près de 600 millions de personnes « survivront » encore dans ces conditions à cette date.

La grande pauvreté, tout comme la pauvreté, ne se limite pas au manque de revenus ou de ressources qui garantissent des moyens de subsistance durables. Elle se caractérise aussi par la malnutrition voire la famine, l’absence d’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau potable et à un système sanitaire. La pauvreté engendre aussi son lot d’inégalités et bien souvent une réelle discrimination sociale allant parfois jusqu’à l’exclusion et la violence.

En France, plus de 9 millions de personnes vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté monétaire fixé à 1200€ par mois pour une personne seule, soit environ 60% du salaire médiant. Les inégalités se creusent, le taux de pauvreté atteint plus de 14% de la population et les 20% des plus aisés ont perçu 4,4 fois plus de revenus que les 20% les plus modestes.

Pour la CFDT, chaque personne dans le besoin doit pouvoir disposer d’un droit à l’accompagnement global, facilement accessible, dans tous les territoires. Or, au travers de gouvernances complexes, d’une multiplicité d’acteurs qui agissent chacun dans leurs domaines, les différents niveaux stratégiques et opérationnels s’enchevêtrent, rendant souvent très difficile l’accès aux droits. Il faut donc réexaminer la nécessaire articulation des politiques, des dispositifs et des acteurs selon le principe « Penser global, agir local ».

Loin des clichés et des idées préconçues sur la fainéantise des pauvres, leur choix de profiter des aides sociales, leur incapacité à gérer leur argent… La FCE-CFDT milite pour une plus juste répartition des richesses et pour un épanouissement de toutes et tous, en particulier par le travail. Alors que 25% des pauvres en France sont des travailleurs, la responsabilité de la société dans son ensemble est questionnée. La situation est insupportable : mobilisons-nous !

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