Au sein de la FCE-CFDT, nous pensons qu’encore aujourd’hui l’entretien professionnel peine à trouver sa place, son utilité et sa signification. Parfois inexistant, parfois négligé, pas assez souvent valorisé à notre sens, cet outil s’inscrit pourtant parfaitement dans la mise en cohérences des compétences avec la stratégie de l’entreprise. 

Pour un manager, intégrer l’entretien professionnel dans une logique de long terme représente un véritable levier d’amélioration de la qualité de vie au travail et d’accompagnement à la transformation des entreprises. 

Pour rappel, le code du Travail – art L 6315-1 précise qu’il s’agit du seul entretien professionnel obligatoire ! Il ne s’agit ni d’un entretien d’évaluation ni d’un entretien dédié à la formation. Il a pour objectif précis de s’inscrire dans une dynamique biannuelle de construction de trajectoire professionnelle pour le salarié. 

Pour la CFDT, comme porté dans l’Accord national interprofessionnel et dans la loi formation professionnelle de 2014, l’entretien professionnel est un moment souhaité de dialogue sur l’évolution des métiers articulés à l’organisation du travail, ceci en regard d’une présentation de la stratégie de l’entreprise. D’autres thématiques (formation, performances…) peuvent également être abordées lors d’une seule et même rencontre hiérarchie /salarié.

Notons tout de même que depuis les ordonnances travail, il est impératif de vérifier tous les 6 ans que chaque salarié a pu disposer d’une formation non obligatoire.
A défaut, l’employeur peut se voir contrainte de verser 100 heures sur le compte personnel de formation (CPF) du salarié lésé.

A défaut de remplir ces différentes obligations, l’employeur peut se voir contrainte de verser 100h sur le CPF (Compte Personnel de Formation) du salarié lésé.