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Engie face à la plus grande transformation Depuis la fusion entre GDF Suez en 2009

Le projet de transformation du groupe Engie entre aujourd’hui dans sa dernière ligne droite...

Le projet de transformation du groupe Engie entre aujourd’hui dans sa dernière ligne droite.  Les contours des 2 futures entités (Bright,  70 000 salariés et New Engie, 60 000 salariés), l’une dédiée aux services à l’énergie, l’autre aux infrastructures gazières et aux énergies renouvelables, sont maintenant arrêtés.

Les métiers des services à l’énergie sont des métiers qui utilisent peu d’investissement dans l’outil de production, mais qui nécessitent un carnet de commandes sans cesse renouvelé. Ce sont des métiers de main-d’œuvre où la CFDT est très présente.

Les métiers d’Engie de production d’énergie fonctionnent avec des investissements et des amortissements axés sur des temps longs, souvent sur la base de contrats régulés.

Mais pour qu’un ensemble de cette taille ait un intérêt à fonctionner en commun, il faudrait y trouver des synergies… et là, le constat est fait que, depuis la fusion en 2009 entre GDF et Suez, nous n’avons pas réalisé les synergies attendues entre ces deux métiers.

Cette énième réorganisation n’est que l’épilogue d’un mariage raté que la CFDT a toujours dénoncé.

La direction d’Engie indique que le projet de réorganisation ne sera pas un démantèlement mais une simplification et un recentrage du groupe, tant au niveau géographique que des activités de service. Selon elle, la décentralisation très poussée d’Engie (24 BU) est un frein pour le pilotage, la communication aux marchés, la réactivité et la performance opérationnelle.

Pour que ces deux structures, New Engie et Bright, puissent avoir la plus grande pérennité, il est nécessaire qu’elles constituent des entreprises à part entière, autonomes, saines, capables d’un développement industriel et commercial organique, avec une capacité d’investissement et de développement, et sans concurrences réciproques.

Aujourd’hui, les entités de service souffrent du taux de rentabilité imposé par Engie, qui est bien supérieur à ce qui se pratique d’ordinaire, les salariés de ces entités supportent de ce fait, depuis des années, d’importantes dégradations de leurs conditions de 
travail.

La création de Bright leur apporterait un nouveau souffle dans un groupe solide, autoportant et en pleine capacité de faire face dans un secteur fortement concurrentiel. 

Mais, pour la CFDT, il n’est pas envisageable de procéder à cette restructuration, sans tenir compte des attendus des salariés du groupe quel que soit leur secteur d’activité. La CFDT d’Engie, seule organisation syndicale coordonnant réellement l’action de ses militants sur l’ensemble des ses 5 champs fédéraux concernés, continue à exiger de fortes garanties :
> Pas de vente à la « découpe » des différentes sociétés projetées dans Bright.
> L’arrêt du versement des dividendes afin de protéger le groupe et de permettre un 
réinvestissement, essentiel pour sortir de la crise Covid.
> Aucun PSE pendant cinq ans, et un plan ambitieux d’accompagnement. 
> Garantie du maintien des statuts sociaux des futures entités Bright (contrat de travail, 
salaires, protection sociale, temps de travail…) pendant 5 ans.
> Des mesures concrètes pour prévenir l’acquisition de ces structures par des fonds 
« rapaces » ou des acteurs opportunistes.
> Des inspections indépendantes en charge de l’évaluation des actifs pour vérifier que les deux groupes sont autoportants.
> Constitution des futures IRP de Bright, avec des garanties sur le maintien de la qualité du dialogue social dans la nouvelle entité (extension des dispositions des accords- cadres en vigueur à la nouvelle entité, au moins pour une durée de 3 ans).

Enfin, soucieuse de tirer les enseignements du pacte du pouvoir de vivre, la CFDT revendique que le contrôle des intérêts des parties prenantes soit renforcé en allant plus loin que l’affichage d’une simple « raison d’être de l’entreprise », en faisant de New Engie et de Bright des « entreprises à mission ».

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