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Enedis au SCERAO : le terrain

ENEDIS direction régionale Sillon rhodanien compte 2 200 agents répartis sur 48 sites. Cette unité gère le réseau d’électricité basse tension sur une grande partie de l’ex-Région Rhône- Alpes.

Sébastien Pacheco, 27 ans, travaille dans cette unité depuis 10 ans. Il est DS CFDT depuis 2016, et a préparé les élections de
représentativité de novembre 2016. Grâce à l’aide financière du syndicat Chimie Energie Rhône-Alpes Ouest, il a pu visiter 30 sites en quelques mois.

Sébastien répond aux questions du Magazine FCE.

MAG FCE : « Sébastien, qu’avez-vous mis en place pour ces élections ? » 
« La force de la section, c’est d’abord son collectif : Marie-Pierre Déplanche, Pascal Claudel, Henri Granata, et moi-même.L’objectif était de visiter chaque site entre septembre et novembre 2016. On a fait un planning en se répartissant les sites suivant la localisation et le secteur, en tenant compte du taux de participation aux dernières élections. Nous avons visité 30 sites en 2,5 mois. Pour voir les agents d’intervention, il faut venir tôt le matin ou en fin de journée, ça fait des longues journées ! Sur les sites où il y a beaucoup de monde, on a fait des opérations « Bonjour », c’est-à-dire des accueils « petits déjeuners », avec café, croissants et jus d’orange. » 

MAG FCE : « Quel a été l’accueil des agents ? » 
« Dans certaines entités, ils nous ont reproché de venir juste avant les élections, ce qui était parfois vrai, mais nous avons pris l’engagement de revenir régulièrement et on s’y tient, avec 40 sites visités depuis le début de l’année. Le point positif, c’est que nous avons rencontré une équipe en pleine préparation de sa journée, et que nous avons pu échanger avec les agents sur différents points.» 

MAG FCE : « Aller au contact des salariés, c’est facile ? » 
« Il ne faut pas avoir peur de discuter avec les agents. L’échange me plaît, et c’est primordial. Quand on arrive sur un site, l’un de nous lance le dialogue, et un mouvement se fait. Certains militants ont du mal, mais ça se travaille, et il y a des formations pour ça. Il faut commencer par là où l’on est bien accueilli, et petit à petit aller dans les secteurs plus compliqués.»

MAG FCE : « Comment les adhésions sont venues ? » 
« On a fait une quinzaine d’adhésions. C’est d’abord en fonction de la personne qui propose, sa proximité, et vient après l’image de la CFDT, sa capacité à obtenir des résultats par le dialogue, par exemple. C’est sûr qu’on ne pourra pas faire adhérer tout le monde. Vu le taux de renouvellement des agents, les mentalités évoluent vers notre forme de syndicalisme. Mais ça ne suffit pas. C’est à nous de montrer que nous savons faire et obtenir des avancées auprès de la direction. Il faut aussi proposer l’adhésion, ce que je fais facilement d’emblée. »

Henri Granata, le « mentor CFDT » de Sébastien, conclut en ajoutant : 
« On veut trouver des adhérents pour trouver des militants et renforcer l’équipe pour être plus efficace. Sébastien arrive à créer une émulation autour de lui, et les jeunes viennent vers nous. Je lui ai dit, ton rôle, c’est le terrain, il faut qu’on soit vus. Sébastien aime bien aller sur le terrain et c’est top. » 

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