A tous ses militants, la FCE-CFDT présente tous ses vœux pour cette nouvelle année. 2006 sera-t-elle plus fructueuse que 2005 ? Cela dépendra de notre capacité revendicative et du rapport de force que nous saurons installer. Après vingt ans de lutte pour obtenir la réduction du temps de travail, la CFDT concentre désormais son action sur l’amélioration des conditions et du contenu du travail. La diminution continuelle, et inexorable, des emplois a entraîné l’intensification du travail, source de stress et de mal-être. Et nombreux sont les salariés qui disent souffrir au travail et manquer de moyens pour l’exercer dans de bonnes conditions.
Notre engagement fédéral pour l’emploi et un travail de qualité impose l’action du plus grand nombre au quotidien. Mais chacun sait bien que ces questions sont complexes et délicates à résoudre. En obligeant d’intervenir sur l’organisation du travail, elles nécessitent des pratiques syndicales qui allient écoute des salariés et élaboration collective de projets. C’est en agissant sur le contenu du travail et son organisation, que nous agirons pour accroître le volume d’emplois dans chaque service et chaque entreprise.
La FCE-CFDT propose à ses équipes militantes de prendre en charge ces sujets en s’aidant des enquêtes TEQ (Travail en questions). Ces enquêtes donnent la possibilité à chaque salarié d’exprimer sa vie au travail. En ne remplissant qu’un questionnaire, avec le soutien d’un militant formé, chaque salarié peut ainsi prendre en main son travail et intervenir directement sur ce qui le concerne.
La FCE s’est fixée comme objectif de lancer cette démarche d’enquêtes dans 120 nouveaux établissements. Au final, ce sont près de 10 000 enquêtes qui, fin 2006, seront réalisées. L’ampleur de cette démarche et la grande variété des entreprises impliquées, donneront une vision pertinente de la branche professionnelle ou du syndicat Chimie Energie concerné. Cela permettra aussi de redéfinir de nouvelles revendications. Un tel déploiement ne pourra cependant se faire que si plusieurs centaines de militants s’impliquent. L’expérience montre que l’efficacité de la démarche se mesure au taux de réponses, souvent supérieur à 50 %.
Ces enquêtes sont précieuses pour les sections syndicales d’entreprise. Elles obtiennent ainsi des informations sur la « vraie » vie de l’entreprise et les problèmes tels que les vivent réellement les salariés. Mais c’est aussi une formidable occasion de proposer aux collègues de travail de rejoindre la CFDT en y adhérant. Notre organisation pour être forte et crédible, doit être portée par ses adhérents. C’est là le gage de notre démocratie participative. Souhaitons que 2006 soit pour toute la CFDT, une bonne année d’actions et d’adhésions !