Du 3 au 18 octobre 2018, 18 000 salariés étaient invités à élire leurs représentants du personnel au sein des 3 UES Total : Raffinage Pétrochimie, Marketing et Services, Amont Global Services Holding. Le premier constat de cette élection est amer car malgré la mobilisation des militants CFDT, l’abstention atteint environ 50%. L’ensemble des conditions semblaient pourtant réunies : vote électronique, par correspondance, à l’urne. La communication n’a eu de cesse d’appeler les salariés à s’exprimer.
A cela aucune explication crédible ne s’impose sinon une campagne de certains syndicats corporatistes visant à discréditer les organisations représentatives au sein du groupe, des attaques stériles pour le combat qui est le nôtre : la défense des salariés. Alors que beaucoup de salariés en France envient le niveau des accords sociaux chez Total, les nouveaux droits acquis ainsi que les dotations des activités des œuvres sociales, la FCE-CFDT s’interroge naturellement pour relever le défi d’un syndicalisme d’avenir.
Les résultats de ces élections sont décevants pour la CFDT, et malgré les difficultés de cette mandature, les militants ont su proposer un projet CFDT pour les salariés. Le résultat des urnes n’est pas à la hauteur des efforts des équipes. Si l’on note de belles réussites sur certains sites, la CFDT est le deuxième syndicat du groupe. Dans plusieurs unités, les autres OS devront à leur tour prendre leur responsabilité, désormais contraintes de ne pas se cacher derrière la CFDT qui négocie, s’engage et signe pour l’emploi, les conditions de travail et les salaires.Pour toutes les équipes CFDT, c’est maintenant le temps d’élaborer une stratégie pour permettre aux salariés de faire respecter leurs droits et faire progresser leurs acquis sociaux. Contre la démagogie, les attaques et le repli sur soi, la CFDT Total est mobilisée, sera présente et défendra les salariés du groupe.