La Journée internationale de la femme, le 8 mars, sert de tremplin à de nombreuses initiatives. La confédération organise un rassemblement « Actuelles 2004 » le 5 mars à Paris. Et le 4 mars, la FCE réunira 120 personnes autour de « L’égalité, ça se négocie ! ».
Pour la CFDT, promouvoir l’égalité en respectant la différence est un défi majeur. Et l’égalité professionnelle entre hommes et femmes est loin d’être une réalité. La situation des femmes au travail et dans la société a beaucoup progressé. Mais les femmes subissent encore, plus que les hommes, chômage, précarité, et emplois peu qualifiés. Elles cumulent bas salaires et temps partiel contraint. Ont en moyenne un salaire inférieur de 27 % à celui des hommes. Peinent à conjuguer vie personnelle, vie familiale, carrière professionnelle et engagement militant et associatif. La différence entre les femmes et les hommes la plus criante relève du temps domestique et du temps libre.
Chaque année, la Journée internationale de la femme, le 8 mars, sert de tremplin à de nombreuses initiatives. La confédération organise cette année un rassemblement de 1 500 personnes, le 5 mars à Paris : « Actuelles 2004 ». Deux thèmes y seront débattus : « Depuis 40 ans, des conquêtes féministes, mais il reste encore beaucoup à faire » et « De l’école à l’entreprise, la place des femmes ».
La FCE fait de la réduction des inégalités et des discriminations un axe fort de son action revendicative. Une des résolutions du congrès d’Amnéville l’a rappelé : « Les discriminations qui s’exercent dans le travail ne disparaîtront pas d’elles-mêmes. Le recul de celles-ci exige une politique délibérée, ciblée et cohérente de toutes les parties intéressées sur le long terme. La lutte contre les discriminations est de la responsabilité de tous. ».
Le 4 mars, la FCE organise un rassemblement fédéral de 120 personnes. Une occasion de présenter nos réalités, enjeux et orientations, mais surtout d’engager une campagne d’action sur le thème : « L’égalité, ça se négocie ! ». Des expériences seront relatées : prise de conscience après analyse du rapport de situation comparée, effets correctifs après mise en œuvre d’un accord, réduction des discriminations F/H ou H/F, richesse revendicative dans une structure syndicale mixte, parcours d’une militante, prise en charge au niveau européen, effet sur la syndicalisation Un débat suivra sur les initiatives et suites à donner dans toutes les structures de la FCE. Le combat pour l’égalité professionnelle et la mixité des structures nécessite une action de longue haleine. Il ne peut être question d’arrêter notre élan au 6 mars.