Les résultats d’EDF sont en progrès par rapport à l’année 2006, qui déjà avait été qualifiée d’exceptionnelle. Et ce, malgré un contexte pourtant peu favorable : un hiver doux et un été frais, l’ouverture totale des marchés à la concurrence effective depuis le 1er juillet, et des difficultés indéniables dans les activités gazières comme dans les services.
Si le groupe EDF se maintient aussi bien, il le doit à la mobilisation de tous ses salariés, ouvriers, techniciens ou cadres. D’autant que presque 2 000 emplois ont encore été supprimés, dont plus de 1 700 à EDF SA, ERDF et RTE.
Si la baisse des effectifs est certes moindre qu’en 2006, elle reste cependant à un niveau encore trop élevé. Et les alertes se font de plus en plus pressantes sur les conséquences de métiers sacrifiés comme ceux du tertiaire, sur des limites qui seraient atteintes en termes de compétences, sur des manques d’anticipation et sur un pilotage de l’entreprise par à-coups. Si l’emploi paye, les actionnaires eux empochent !
Entre 2003 et 2007, le rapport Résultat net sur Chiffre d’affaires est passé de 1,9 % à 9,42 %, alors que le rapport Charges de personnel sur Chiffre d’affaires est passé de 21,8 % à 16,7 %. Et l’endettement a augmenté de 1,4 Md¥, alors que les dividendes versés aux actionnaires ont eux augmenté de 3,3 M d’euros.