Sous la houlette de la FCE-CFDT et enrichi d’un nouveau membre hongrois, le groupe de travail « Politique environnementale » du Comité d’entreprise européen (CoEE) d’EDF se construit un plan de travail.
Le groupe de travail « Politique environnementale » du Comité d’entreprise européen d’EDF s’est réuni. Un premier tour d’horizon de l’actualité a souligné les propositions récentes de la Commission européenne pour atteindre ses objectifs (réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2020 par rapport à 1990, passer la part des énergies renouvelables à 20 %), comme rendre payants les quotas d’émission de CO2 pour la période 2013-2020. La FCE-CFDT a rappelé les commentaires de la Confédération européenne des syndicats, dans lesquels elle s’inscrit pleinement : si les propositions de la Commission sont un pas important vers la réduction des émissions de gaz à effet de serre, elles doivent cependant tenir compte des impacts potentiels sur l’emploi comme des questions sociales. Il manque aussi dans ces propositions des objectifs contraignants sur l’efficience énergétique qui, seule, permettra des réductions d’émissions en masse, combinées à des créations d’emplois.
Après un rappel de l’animateur CFDT sur la nécessité de doter le groupe d’un objectif revendicatif, les membres ont construit leur plan de travail pour 2008 : analyser les politiques environnementales de toutes les entreprises du groupe EDF, réaliser l’état des lieux par filiale des quotas d’émission de CO2, des rejets par kWh produit et des réglementations en vigueur, et mettre en place des indicateurs représentatifs de ces politiques. Tout cela dans la perspective d’une véritable politique de groupe en matière environnementale, construite sur les meilleures pratiques et allant au-delà d’opportunités commerciales ou d’affichages institutionnels.
Un nouveau point sera fait en mai à Strasbourg. Ce sera l’occasion d’échanger avec la direction d’Electricité de Strasbourg, filiale qui se veut exemplaire en la matière et qui est partie prenante dans de nouveaux moyens de production comme la géothermie profonde.