Dans sa déclaration de politique générale, le Premier Ministre annonce l’intention du gouvernement de mener à bien la réforme des entreprises EDF/GDF.
La FCE-CFDT constate que son intervention auprès du Premier Ministre en faveur d’une concertation, avant toute décision parait entendue. Encore faudra-t-il que cette concertation soit sérieuse. Rien n’est acquis en la matière.
La FCE-CFDT revendique l’organisation d’une table ronde réunissant entreprises, ministères, organisation syndicales et représentants des consommateurs pour :
– Définir les évolutions sociales, industrielles et économiques à conduire pour que les atouts des deux groupes soient à la mesure d’un contexte européen en pleine mutation.
– Définir et préciser les missions de service public, par l’établissement d’un cahier des charges.
La FCE-CFDT revendique la négociation d’un nouveau pacte social, inscrit dans le respect du statut des salariés et appelle le gouvernement à assurer dans ce cadre, l’avenir du système de retraites des gaziers et électriciens.
La FCE-CFDT ne souhaite ni l’immobilisme, ni la fusion des deux entreprises.
En ignorant les exigences du contexte concurrentiel, la première attitude se met hors de la réalité. L’autre alternative amènerait la commission européenne à exiger le découpage des entreprises et cession d’activités pour cause de position dominante du marché.
Dans les deux cas les conséquences sociales seraient très lourdes.
Pérenniser et développer le service public du gaz et de l’électricité pourraient entraîner la recherche de partenariats du fait de l’importance des investissements nécessaires. Si tel devait être le cas, la FCE-CFDT, affirme que la nature et l’importance stratégique des activités EDF et GDF impose que l’état reste majoritaire dans le capital des deux entreprises.
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