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EDF et GDF : renforcement des actions dans les quartiers prioritaires

Les deux entreprises EDF et Gaz de France, officiellement engagées dans la politique de la ville depuis 2001, renforcent leurs actions dans les quartiers sensibles.


Les deux entreprises EDF et Gaz de France, officiellement engagées dans la politique de la ville depuis 2001, renforcent leurs actions dans les quartiers sensibles.

En 2002, les organismes statutaires ont discuté de l’implication d’EDF et de Gaz de France en faveur de 50 quartiers en difficulté.

Fin 2001, ces deux entreprises se sont officiellement engagées dans la politique de la ville (voir encadrés) en prenant une place dans une politique publique dont les premières actions remontent à 1977 (programme « Habitat et vie sociale »).

Favoriser la cohérence sociale

Aujourd’hui, un renforcement de cette politique comprenant « l’acteur entreprise » et le développement économique est une nécessité pour satisfaire aux attentes des habitants et favoriser la cohésion sociale. Déjà le rapport Praderie en 1991 sur les entreprises et les quartiers le soulignait. Car si la lisibilité médiatique de la problématique de ces quartiers sensibles est sociale (délinquance, violences urbaines, toxicomanie…), ses racines puisent largement dans les dysfonctionnements économiques.

En effet, ces quartiers connaissent un taux de chômage, souvent de longue durée, inadmissiblement élevé. Le niveau de qualification des habitants est majoritairement très faible ce qui n’intéresse pas les entreprises. De plus, les habitants connaissent des difficultés voire des impossibilités d’accéder aux services publics et autres services marchands et associatifs. S’ajoutent à cela l’existence d’un habitat dégradé, mal entretenu, et un urbanisme déplaisant séparé des zones commerciales tout en ne répondant pas aux besoins des habitants.

Les différents chapitres de la convention impliquant EDF et Gaz de France en coordination avec les pouvoirs publics, les collectivités locales et les habitants se doivent d’être mis en œuvre pour faire reculer la relégation et les problèmes de ces quartiers. Cet impératif doit se réaliser en impliquant les agents et leurs organisations syndicales.

Comme le prévoit la convention, ces deux entreprises doivent travailler à une présence adaptée de services aux usagers. Elles doivent contribuer à l’amélioration de l’habitat et de l’urbanisme (chauffage, éclairage public).

Elles doivent procéder à des recrutements d’habitants issus de ces quartiers pour corriger le déficit dont ceux-ci sont victimes et pour adresser un message clair de solidarité. Ces habitants ont droit à la reconnaissance et de pouvoir bénéficier d’interlocuteurs autres que la police et les travailleurs sociaux.

Mobilisation des savoir-faire
Le succès de ces objectifs passe par la mobilisation des savoir-faire d’EDF et de Gaz de France comprenant les compétences et l’initiative des agents et des syndicats tels que l’on peut le vérifier par exemple à la fondation Agir pour l’emploi.

Les objectifs doivent être clairement aux services du développement économique et social, dont le soutien aux structures d’insertion par l’activité économique. Il est important que cet engagement soit autre chose qu’un simple mécénat.

On regrettera néanmoins que cette convention « Politique de la ville » ne s’inscrive pas dans un ou plusieurs chapitres d’un accord social contractuel d’engagement de l’une et l’autre des deux entreprises en faveur des principes du développement durable.


La politique de la ville

Qu’est-ce que la politique de la ville ? Difficile d’en trouver une définition précise. Même l’Etat n’en propose pas. Est-ce parce que cela concerne un choix de société ? En effet, les questions d’intérêt général, de solidarité et d’égalité sont concernées. Cependant, dans le rapport 2002 de la Cour des comptes on peut y lire la définition suivante : « La politique de la ville peut être considérée comme une politique de lutte contre l’exclusion, conduite dans un cadre territorial, en faveur des zones urbaines où la précarité sociale est forte, menée par l’Etat en partenariat contractuel avec les collectivités locales ». Pour ce qui nous concerne, ajoutons parmi les partenaires : les syndicats, les associations, les habitants, les entreprises. Incontestablement, il s’agit là de l’une des dimensions du développement durable.

Cinq axes de la convention Politique de la ville
Etat/EDF-Gaz de France

• Renforcer la présence et la proximité dans les quartiers prioritaires : points d’accueil dans les zones urbaines sensibles. Développement de structures d’information et de médiation.
• Accompagner les projets de renouvellement urbain : réduction des charges supportées par les résidents et les collectivités en matière de chauffage. Modernisation de l’éclairage public…
• Contribuer au lien social et à la lutte contre l’exclusion : développement de la maîtrise des usages de l’énergie et contrôle de la sécurité des installations intérieures d’électricité et de gaz. Animation en milieu scolaire. Insertion professionnelle.
• Développer l’aide à l’emploi : recrutement, au niveau national, d’au moins 10 % de jeunes issus des quartiers désignés prioritaires. Accompagnement des initiatives locales favorisant le développement économique.
• Evaluer les actions avec l’appui des services de la Délégation interministérielle à la ville.

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