Le groupe de travail paritaire, chargé de construire des indicateurs qui permettraient de suivre la bonne application de l’accord RSE (responsabilité sociale et environnementale) à EDF, a débuté ses travaux. Il a commencé par recenser dans les tableaux de bord déjà existants au sein du groupe, les indicateurs qui pourraient permettre ce suivi.
Une première liste de 110 indicateurs sert actuellement de base aux travaux du groupe.Il s’agit pour le groupe de construire des indicateurs permettant de suivre l’évolution des actions et des progrès d’EDF en matière de responsabilité sociale et environnementale.
SI l’exercice est difficile, aussi bien pour la direction du groupe que pour les organisations syndicales, c’est qu’il existe peu d’exemples à ce jour de modèles de suivi d’accords RSE qui soient applicables à EDF.Mais l’objectif est important. Cet accord RSE, signé le 24 janvier 2005, s’il est bien appliqué, participera de fait à la régulation mondiale des multinationales en équilibrant aspects sociaux et environnementaux d’un côté, avec aspects économiques et industriels de l’autre. Il doit permettre aux salariés du groupe, quels que soient les filiales et les pays concernés dans le monde, de gagner de nouvelles
garanties sociales collectives.
Ainsi l’accord appelle-t-il toutes les entreprises du groupe, dans tous les pays concernés, à discuter de la protection sociale, la sécurité des personnes, l’égalité professionnelle, la lutte contre les discriminations et l’exclusion. Et à négocier des accords locaux sur l’emploi, la qualité de vie au travail et les
conditions de travail. La signature de cet accord a marqué le commencement d’une aventure humaine et industrielle. Car tous les signataires se sont engagés à mettre en œuvre l’accord dans une perspective de développement durable conforme aux valeurs de la CFDT : en respectant l’éthique et les aspects socialement responsables, en développant la solidarité envers les plus démunis et la prévention pour préserver l’environnement.