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Echanges en Hongrie autour de la protection sociale

A l’invitation du syndicat hongrois VDSz, une délégation de la FCE-CFDT s’est rendue à Budapest du 25 au 30 avril 2003 pour échanger autour de la protection sociale.

A l’invitation du syndicat hongrois VDSz, une délégation de la FCE-CFDT s’est rendue à Budapest du 25 au 30 avril 2003 pour échanger autour de la protection sociale.

Lors du dernier congrès de la FCE-CFDT à Amnéville-les-Thermes en décembre 2003, le syndicat hongrois VDSz avait invité la fédération à se rendre prochainement à Budapest. C’est désormais chose faite. Du 25 au 30 avril 2003, une délégation de la FCE-CFDT s’y est rendue pour échanger autour de la protection sociale.

Cette visite, à quelques jours seulement de l’entrée de dix nouveaux pays dans l’Union européenne, s’inscrivait donc dans un contexte bien particulier. Pendant toute la semaine, les Hongrois se sont préparés à l’événement du 1er mai et ses festivités. Tribunes et scènes poussaient comme des champignons sur les différentes places de Budapest. Tambours et choristes répétaient une partie de la nuit.

Toute cette effervescence n’a pu faire oublier la réalité du pays : son économie, sa protection sociale, les niveaux des salaires, le chômage et ses disparités selon les régions (5,9 % de chômeurs en moyenne, mais parfois plus de 20 % de chômeurs dans certaines régions). Les organisations syndicales y ont aussi beaucoup de difficultés à se faire entendre par le gouvernement.

La délégation de la FCE-CFDT s’est d’abord rendue au centre de formation de VDSz qui se situe dans la région de Balaton. Là, ils y ont rencontré une trentaine de responsables syndicaux hongrois qui participaient à une formation sur la protection sociale. Objectif premier : présenter le système de protection sociale français (assurance maladie, réforme des retraites…). Les questions des participants ont été nombreuses, dues certainement à leur inquiétude sur l’avenir de leur système social (projet de privatisation des hôpitaux, retraite par capitalisation…). Au dire des représentants de VDSz, il semblerait que la réforme des retraites en France soit prise en exemple par le syndicat hongrois.

La délégation française s’est ensuite rendue sur le site de Sanofi-Synthélabo à Budapest. Elle y a rencontré la direction et les représentants des salariés. Ils ont ensemble débattu de l’OPA de Sanofi-Synthélabo sur Aventis et de ses conséquences pour les salariés qui fabriquent l’anti-thrombotique Fraxiparine, bientôt vendu au groupe anglais GlaxoSmithkline. Une rencontre entre les représentants d’entreprise des deux organisations a été programmée pour le mois de septembre.

Etape suivante pour la délégation de la FCE-CFDT : la visite, à proximité de Budapest, du site d’IGIS, filiale du groupe français pharmaceutique Servier. La délégation française a d’abord rencontré la direction, puis les représentants des salariés qui lui ont exprimé le refus la de la direction générale de Servier de dialoguer et de mettre en place un comité d’entreprise européen (CoEE). In fine, une action commune menée pour constituer un CoEE a été décidée.

Enfin dernière étape pour la délégation française. Elle était reçue par le secrétaire général de VDSz, Gyorgy Paszternak, et les différents responsables de son organisation venant de Degaz et Egaz, filiales de Gaz de France et Michelin. Au terme des échanges, la venue en France d’une délégation des deux filiales de Gaz de France a été programmée pour septembre prochain. Dans sa conclusion, le secrétaire général de VDSz a particulièrement souligné le renforcement, ces derniers mois, des relations entre les deux organisations. A travers la protection sociale, les multinationales, et l’Union européenne, le constat s’impose : il y a nécessité de travailler ensemble dans les mois à venir.

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