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Du temps pour aider ses proches en perte d’autonomie

Avec le vieillissement de la population française, de plus en plus de salariés se retrouvent à devoir aider un proche en situation de perte d’autonomie, que ce soit pour lui donner un coup de main pour faire les courses ou le ménage, l’accompagner à des rendez-vous médicaux, le soutenir psychologiquement ou l’assister dans la vie quotidienne...

Avec le vieillissement de la population française, de plus en plus de salariés se retrouvent à devoir aider un proche en situation de perte d’autonomie, que ce soit pour lui donner un coup de main pour faire les courses ou le ménage, l’accompagner à des rendez-vous médicaux, le soutenir psychologiquement ou l’assister dans la vie quotidienne.

Le temps consacré à ces tâches peut sembler aller de soi quand il s’agit d’aider un proche mais cela peut avoir un impact sur la vie de l’aidant et en particulier sa vie professionnelle. Les entreprises ont donc tout intérêt à proposer des solutions à ces salariés pour leur permettre de conjuguer leur rôle d’aidant et leurs activités professionnelles. La FCE-CFDT milite pour ouvrir des négociations sur ce sujet dans les branches et les entreprises.

La législation a aussi récemment pris en compte la situation des aidants et plusieurs congés ont été créés pour leur permettre d’avoir du temps. En particulier, le congé de « proche aidant » s’adresse aux proches d’une personne handicapée (taux d’incapacité permanente au moins égal à 80 %) ou en « perte d’autonomie d’une particulière gravité » (Gir. 1 à 3).

Le salarié peut disposer d’un congé de proche aidant pendant une durée de 3 mois renouvelable sans dépasser 1 an sur l’ensemble de la carrière. Cette absence n’est pas rémunérée par l’employeur (sauf dispositions conventionnelles ou collectives) mais le salarié peut percevoir une allocation journalière du proche aidant (AJPA) versée par la Caisse d’Allocation Familiale (CAF). Le salarié a droit à un maximum de 22 jours d’AJPA par mois et 66 jours maximum au cours de son parcours professionnel.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 prévoit la revalorisation de l’AJPA au niveau du SMIC et l’élargissement des critères pour bénéficier d’un congé dédié aux proches aidants aux personnes en niveau de dépendance Gir 4. Ces mesures devraient entrer en vigueur au plus tard au 1er janvier 2023 et permettront à un plus grand nombre de personnes de pouvoir bénéficier de ce congé.

Pour la FCE-CFDT, cette modification législative est l’occasion de remettre la question des aidants dans les négociations de branches et d’entreprises : informer les salariés sur leurs droits, proposer des aides psychologiques et financières, donner du temps à ceux qui en manquent,… Soulager les aidants sera bénéfique non seulement aux salariés concernés et à leurs proches mais aussi aux entreprises et même plus largement à l’ensemble de la société.

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