Réunis les 29 et 30 mars, les membres du comité national de la branche (CNB) Caoutchouc ont eu deux journées de travail bien remplies. Ils ont fait le point sur les négociations en cours, partagé leurs expériences d’animateurs de comités territoriaux, et débattu de la filière automobile.
Le comité national de la branche (CNB) Caoutchouc s’est réuni ces 29 et 30 mars. Au titre des négociations en cours, les membres du CNB sont largement revenus sur la question des salaires minima et la prime d’ancienneté. Après un débat particulièrement riche, ils ont peaufiné le courrier qui sera envoyé à la chambre patronale pour que les choses soient clairement définies quant aux conditions de tenue des réunions paritaires. Car, pour la FCE-CFDT, l’absence d’une organisation syndicale ne doit pas obligatoirement annuler les réunions (voir ci-contre). Quant aux salaires minima proprement dit, ils ont réfléchi aux éléments à ajouter pour compléter la revendication syndicale commune. Le débat a permis de construire des propositions alternatives, afin de pouvoir trouver les éléments d’un accord. Y compris en termes de déconnexion du calcul de la prime d’ancienneté. Les sections syndicales sont, par ailleurs, invitées à transmettre à la fédération les niveaux de salaires réellement pratiqués dans les entreprises.
Le CNB a aussi fait un point sur la mise en place d’une section de branche au sein de l’organisme paritaire collecteur agréé. Une question d’importance, car elle devrait permettre de construire enfin une politique de branche en matière de formation professionnelle. Occasion de rappeler le rôle des comités d’entreprise en la matière, à commencer par l’application des dispositions légales obligatoires.
Les membres du CNB ont ensuite fait état des conditions de fonctionnement des comités territoriaux ou des liaisons d’entreprise qu’ils animent. Ils ont mis l’accent sur les moyens nécessaires à la tenue des rencontres régionales, mais aussi sur l’implication et la participation des sections. Le débat s’est prolongé sur les moyens d’information, comme la messagerie électronique et les circulaires de branche.
Enfin, le cabinet d’expertise Syndex a présenté son analyse du secteur de l’automobile. Il s’agissait d’avoir un autre point de vue que celui de la chambre patronale, qui en avait tracé un tableau plutôt pessimiste. Alors, si des alternatives sont possibles, les militants de la FCE privilégieront le traitement des questions liées à l’emploi. De l’ouvrage en perspective…