Cette année, l’augmentation du nombre d’adhérents s’avère plus modeste qu’en 2000. Pour les responsables développement, la structuration des sections syndicales est la priorité.

Le réseau développement de la FCE était réuni le 29 novembre. Le point sur les évolutions depuis le début de l’année fait apparaître une augmentation du nombre d’adhérents plus modeste qu’en 2000. Ce ralentissement est dû, pour l’essentiel, au nombre moins important de créations de SSE (248 en 2000, contre 65 en 2001 sur 11 mois).

Dans ce contexte, les responsables développement estiment que la priorité est la structuration des sections syndicales pour qu’elles se développent. Cette structuration nécessite un effort de formation accru. Plusieurs syndicats réalisent des sessions « Bienvenue à la FCE » ou des formations de collectifs de SSE.

Par ailleurs, nos résultats sont toujours pénalisés par un turnover important des adhérents, avec des adhésions nombreuses, mais aussi un nombre non négligeable de départs. Ceux-ci sont d’origines diverses : mutation géographique ou professionnelle, retraite, faiblesse des pratiques syndicales dans telle ou telle section…

De nombreux syndicats ont engagé un travail de réflexion sur la fidélisation des adhérents.

Un point a été effectué sur ces activités en présence du réseau jeunes. Un nouveau dépliant et une nouvelle affiche ont été réalisés. Un dossier sur les écoles professionnelles sera prêt prochainement et mis à disposition des syndicats, afin d’y intervenir pour sensibiliser les jeunes en formation au syndicalisme.

Les syndicats Rhône-Alpes Ouest et Ile-de-France ont présenté les formations qu’ils mettaient en place pour aider les collectifs de sections syndicales à se structurer. Ces formations permettent de travailler sur le fonctionnement de la section, les pratiques syndicales participatives, la proposition d’adhésion… Le groupe développement en fera une synthèse pour construire un outil fédéral.

Le plan de développement de la branche IEG a été présenté. Des sections volontaires seront ciblées et une équipe d’intervention composée de militants expérimentés engagera un travail avec elles, sur leurs pratiques, avec plusieurs rencontres. Ce travail sera mené conjointement par la branche et les syndicats.