Une soixantaine de militants a participé à la rencontre Dof (Développement Organisation Formation) qui se tenait les 15 et 16 mai derniers à Bierville dans l’Essonne.
Le premier jour, la nouvelle démarche d’enquête Teq (Travail en questions) a été présentée. Les participants ont ensuite débattu de ses points forts et de ses points faibles. Du côté des points forts, on trouve l’amélioration des pratiques syndicales des sections, l’implication des adhérents, un travail davantage collectif, la dynamisation de l’action revendicative en lien avec les réalités de terrain, la relation entre les salariés et les adhérents, et un outil parfait pour syndicaliser. Parmi les points faibles, le temps à y consacrer, les difficultés à convaincre et à mobiliser les équipes, la disponibilité nécessaire des salariés pendant l’enquête, et la mauvaise adaptation de l’outil aux TPE/PME. Au final, un outil qui est là pour faire du qualitatif, plutôt que du quantitatif. Il faudra par conséquent que les syndicats de la fédération et leurs Comités d’action Développement (Cad) soient absolument moteurs.
L’état de l’Union 2003-2006 de la fédération, photographie de l’organisation, a aussi été présenté. Cela a permis de souligner les évolutions quantitatives et qualitatives des mouvements qui ont eu lieu au sein de la fédération. Amélioration de la structuration des secteurs locaux de coopération, des liens et des relais à améliorer entre les structures, une mixité des structures appauvrie, la diminution des jeunes, une moyenne d’âge des adhérents élevée, un manque de fidélisation à l’adhésion, le travail initié par les Cad à poursuivre et dynamiser, etc.
Le deuxième jour de la rencontre a été consacré à l’élaboration des contrats d’aide aux syndicats concernant le développement, l’organisation et la formation. Les syndicats devront mettre en œuvre des actions choisies en fonction de leurs réalités propres et principalement axées sur la mise en place, le pilotage ou le renforcement des Cad, la mise en œuvre des enquêtes Teq afin d’aboutir à des plans d’actions pour les sections syndicales pour être au plus près des revendications des salariés, la création de sections syndicales, la formation des exécutifs de syndicat afin de dynamiser les collectifs, et la formation des élus CE et CHSCT.
