Les 18 et 19 novembre derniers, 12 militants ont participé à l’atelier « Rapport de force et développement ». Un atelier complémentaire des deux autres « Création de sections» et « Gestion des élections professionnelles ». De la même façon, il s’adresse aux militants des syndicats ou DSC, dans leur mission d’accompagnement des sections syndicales de leur territoire ou de leur entreprise.
Ces ateliers sont des lieux de ressource, d’échange et de mutualisation des pratiques syndicales à disposition des acteurs du développement dans les syndicats et les liaisons.
En alliant apports théoriques et mises en oeuvre pratiques, l’atelier a permis aux participants de mieux appréhender ce qu’est le rapport et en quoi la mobilisation en est un levier à manier avec efficacité. Ils en ont défini les conditions de réussite tant dans l’entreprise que hors de l’entreprise et en ont identifié le nombre d’acteurs qui peuvent y être mêlés. L’approche stratégique a été abordée à travers des études de cas. A partir de situations réalistes, les militants ont analysé leur contexte puis ont construit une stratégie pour gagner. Quelques mises en situation les ont aidés à identifier les trucs et astuces pour s’adresser plus efficacement à un journaliste sur un piquet de grève ou à un salarié pour valoriser une action.
Puis, regroupés par syndicat, les participants ont construit le processus d’accompagnement de leurs sections syndicales dans la mise en oeuvre du rapport de force. Le principal enseignement de cet exercice est que celui-ci se construit dans la durée. Il nécessite une section proactive, des collectifs militants solidaires. Le nombre d’adhérents et leur implication dans les prises de décisions de la section sont des atouts incontestables. Rencontrer régulièrement les sections, les former, les conseillers, les ouvrir sur les réseaux CFDT, les aider à se développer, autant de facteurs clé d’un accompagnement réussi dans ce domaine.