Nous avons une épée de Damoclès sur nos têtes, le réchauffement climatique et ses perspectives terrifiantes, c’est pourquoi un accord sur le climat doit être ratifié en décembre 2015 à Paris. Dans cette perspective, 195 délégations interna-tionales et des ONG se sont retrouvées à Lima au Pérou début décembre à la COP 20 et ont fixé a minima les bases d’un nouvel accord qui pourrait succéder à celui de Kyoto. Le Protocole de Kyoto signé en 1997, entré en vigueur en 2005 et qui doit s’achever en 2020. Pour rappel, il est le premier accord international pour le climat qui prévoit la réduction des gaz à effet de serre (GES).
Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), si nous ne changeons rien à nos modes de vie actuels, il est estimé que la hausse moyenne des températures d’ici à 2100 sur la planète sera de +3,6° C à + 4,8° C avec des conséquences catastrophiques sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. L’approvisionnement en eau potable sera également menacée dans plusieurs régions, il y a aura aussi une multiplication de catastrophes climatiques extrêmes et la disparition d’espèces animales et végétales car elles n’auront pas le temps de s’adapter. Cependant, le Giec pointe aussi qu’il n’est pas trop tard et qu’il est toujours possible de limiter aujourd’hui l’impact de la hausse des températures à + 2° C. On peut et on se doit d’être optimiste, contrai-rement au sommet de Copenhague, en 2009, tout le monde s’accorde peu ou prou sur la réalité du réchauffement climatique, et des signes encourageants de prise de conscience des grands pays industriels ont été observés ces derniers mois, l’Union européenne avec l’engagement de réduire de 40% les gaz à effet de serre, mais surtout les Etats-Unis et la Chine qui se sont engagés à réduire ou stabiliser leurs rejets de GES d’ici à 2050.
La planète a donc rendez-vous à Paris-Le Bourget du 30 novembre au 11 décembre 2015 pour la ratification d’un accord international contraignant. La FCE l’appelle de ses vœux, pour nos enfants et les générations futures.