Le concept de développement durable ne date pas d’aujourd’hui, il trouve sa source à la fin des années 60 quand économistes et chercheurs ont commencé à s’interroger sur les limites de la croissance économique pendant les trente glorieuses. En 1972, le premier sommet de la terre organisé à Stockholm a posé le constat de la nécessité d’un développement économique et social durable. Et c’est en 1987 que la notion de développement durable est validée avec une définition proposée dans le rapport Brundtland, « Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». En 1988, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec) a été créé et plusieurs rapports de ce groupe ont été publiés par la suite. De nombreux sommets ou conférences ont été organisés avec plus ou moins de réussite depuis 1972 (Rio, Kyoto, Copenhague) jusqu’à la COP 21 à Paris en 2015, avec le même objectif : engager les Etats à changer de mode de production et de consommation afin d’éviter un chaos économique, social et environnemental.
Depuis sa création en 1997, la FCE a revendiqué la nécessité d’agir sur l’équité sociale, l’efficacité économique et la qualité environnementale. L’équité sociale afin de satisfaire les besoins essentiels de l’humanité en logement, santé, alimentation, éducation et aussi afin de réduire les inégalités entre individus. L’efficacité économique pour assurer une gestion saine et durable qui ne porte pas préjudice à l’environnement et au social. La qualité environnementale pour préserver les ressources naturelles à long terme. Les orientations de nos différents congrès s’appuient sur ces principes.
La FCE agit au quotidien pour leurs mises en œuvre. Force de proposition sur l’élaboration de la loi de transition énergétique, nous continuons à agir pour en obtenir sa déclinaison et proposer des améliorations. Nos élus et mandatés agissent pour la prise en compte du développement durable dans toutes les entreprises. C’est aussi le cas avec la signature d’accord de responsabilité sociétale engageant les entreprises à respecter des normes sociales et environnementales dans tous les pays où elles sont implantées. L’amélioration de la gouvernance des entreprises est nécessaire pour peser sur les décisions prises et, la mise en place d’administrateurs salariés dans les entreprises est une réelle avancée dans ce domaine.
Autant d’actions à continuer et encore bien d’autres à mettre en œuvre pour contribuer à garantir un avenir durable.