Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

?Des négociations salariales qui piétinent

A l’ordre du jour de la Commission mixte paritaire de la Plasturgie du 19 septembre dernier, qui s’est tenue sous la présidence du ministère, salaires et égalité professionnelle entre hommes et femmes.

A l’ordre du jour de la Commission mixte paritaire de la Plasturgie du 19 septembre dernier, qui s’est tenue sous la présidence du ministère, salaires et égalité professionnelle entre hommes et femmes.

Côté salaires, la chambre patronale a abandonné sa proposition d’une nouvelle formule de calcul, pour faire une proposition qui respecte enfin la formule de calcul de l’accord salarial de décembre 2004. En revanche, elle a affirmé que 2007 serait la dernière année d’application de cette formule et a demandé que les signataires de l’accord s’engagent par écrit à y renoncer. Les cinq organisations syndicales ont refusé ce chantage. Qui plus est, les propositions de la chambre patronale aboutissent pour de nombreux coefficients à des hausses qui ne couvrent pas même l’inflation depuis janvier 2006, date du dernier accord. La négociation s’est donc arrêtée là.

Côté égalité professionnelle, la nouvelle proposition patronale intègre des avancées qui correspondent à certaines des revendications de la CFDT. Un entretien professionnel sera systématiquement proposé au salarié en amont de son congés parental pour faciliter les conditions de son retour. Un guide d’application de l’accord sera réalisé. Un comité de suivi de l’accord sera mis en place. Une session de formation sera élaborée en Commission nationale paritaire pour l’emploi. Enfin, l’observatoire des métiers et des qualifications fera des études sur le sujet. En bref, des progrès, mais peut mieux faire ! Un groupe paritaire technique devrait encore travailler sur le projet d’accord le 22 octobre prochain. La CFDT y défendra encore ses autres revendications : un droit individuel à la formation intégral de 20 heures par an pour les salariés à temps partiel, une majoration de l’allocation de formation (pour les formations hors temps de travail) afin de couvrir les frais de garde d’enfants (problème crucial pour les familles monoparentales), la baisse du seuil du nombre de salariés pour mettre en place une Commission égalité professionnelle (200 salariés dans la loi), et enfin une incitation plus forte à négocier des actions dans les entreprises pour parvenir à l’égalité salariale totale entre hommes et femmes en 2010, conformément à la loi de mars 2006.

Prochaine Commission mixte paritaire, le 15 novembre. Même ordre du jour. Si elle aboutissait à un nouvel échec en matière salariale, l’Inspectrice du Travail qui la préside, ferait un rapport au ministère.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend