Dans le secteur du Verre, les négociations nationales sur les minima salariaux de branche ont débuté avec les chambres patronales de trois conventions collectives nationales : Cristallerie Verre à la main, Union des métiers du verre, et Verre mécanique.

A chaque fois, le discours aura été le même. « L’euro actuel pénalise les entreprises du secteur, et ne leur permet pas d’être optimistes. » De ce fait, des négociations verrouillées où les marges de manœuvre sont peau de chagrin.

Pour autant, la FCE-CFDT a fait le maximum pour qu’aucune négociation ne soit close. Ses revendications ne sont pourtant pas
exubérantes : maintien du Smic en pied de grille et du coefficient cadre au plafond de la Sécurité sociale, et augmentation générale de 2 %.

A ce jour, la négociation la plus avancée est celle de la Cristallerie Verre à la main. Du côté de l’Union des métiers du verre, où était aussi abordée la prévoyance de branche, rien n’est encore figé. En revanche, la chambre patronale du Verre mécanique ne propose qu’une augmentation infime des cinq premiers coefficients de la grille. A suivre…