Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

Débat autour du Traité constitutionnel européen

Le 20 janvier, Jean-François Trogglic, ancien membre de la commission exécutive confédérale et du comité directeur de la Confédération européenne des syndicats, est intervenu sur le Traité constitutionnel européen, à la demande du comité directeur de la FCE.

Le 20 janvier, Jean-François Trogglic, ancien membre de la commission exécutive confédérale et du comité directeur de la Confédération européenne des syndicats, est intervenu sur le Traité constitutionnel européen, à la demande du comité directeur de la FCE.

Invité par le comité directeur fédéral, Jean-François Trogglic, ancien membre de la commission exécutive de la confédération et du comité directeur de la Confédération européenne des syndicats, est venu débattre le 20 janvier 2005 du Traité constitutionnel européen.

Il a rappelé les trois principes fondamentaux à l’origine de l’Europe : paix, refus des impérialismes et affirmation démocratique. Dès le traité de Rome, l’Europe a eu le souci d’être attractive grâce à un équilibre en termes de développement, même si dans un premier temps l’économique s’est montré plus prégnant que le social. L’Europe a su cependant créer et pérenniser un modèle social. La liberté de s’organiser en syndicats, la protection sociale, les services d’intérêt général, comme la reconnaissance constitutionnelle du dialogue social entre les partenaires sociaux, sont quelques-uns des éléments forts du particularisme européen.

Le Traité constitutionnel, fruit d’un compromis entre les forces politiques démocratiques de 25 pays, ne peut être parfait. Il a néanmoins le mérite de poser le développement durable comme valeur commune à toutes les nations du continent européen. Il donne aussi les moyens politiques à l’Europe d’exister plus fortement sur la scène internationale en lui permettant de s’exprimer d’une seule voix, notamment en matière économique et militaire. Grâce à cette perspective nouvelle et essentielle, la Communauté européenne sera mieux entendue dans les instances internationales comme les organisations mondiales du commerce ou de la santé, le Fonds monétaire international, etc.

Les échanges qui ont suivi ont porté essentiellement sur la démocratie interne et la place du référendum dans le processus de décision, le principe de codécision, l’élargissement aux pays entrants, les contours géographiques du continent, la souveraineté nationale et la visibilité de la dimension européenne dans la vie quotidienne des citoyens et des salariés.

Au final, ce débat aura permis de répondre à bon nombre d’interrogations, de lever les ambiguïtés, de clarifier quelques amalgames, mais aussi d’acter certains désaccords.

À LIRE AUSSI

Send this to a friend