Après l’Asie-Pacifique, c’est au tour de l’Amérique latine de constituer son réseau Sanofi. Les 7 et 8 novembre 2016, des représentants d’Amérique latine de Sanofi et d’IndustriALL Global Union se sont réunis à São Paulo, au Brésil, pour la création du réseau Sanofi Amérique latine. Une représentante du Comité d’entreprise européen (CEE) et de la FCE-CFDT était également présente.
Cette rencontre fait suite aux trois précédentes qui se sont tenues à Singapour, et dont l’objectif était de créer un réseau Sanofi monde et in fine un Comité d’entreprise monde.
Ces deux journées ont rassemblé un(e) ou plusieurs représentant(e)s d’Argentine, du Brésil, de Colombie et du Venezuela. Le représentant d’Uruguay n’ayant pas pu venir. Et personne n’a pu être identifié pour le Chili et pour le Mexique, les salariés Sanofi de ces pays n’étant pas organisés en syndicat adhérant à IndustriALL Global Union.
Le secrétaire général adjoint d’IndustriALL Global Union, Kemal Özkan, et le coordinateur pour l’Amérique latine, Marino Vani, ont organisé et animé cette rencontre, à laquelle ont également participé Lucineide Varjao Soares, membre du comité exécutif d’IndustriALL Global Union et présidente du syndicat brésilien CNQ-CUT (chimie), Edson Dias Bicalho, membre du comité exécutif d’IndustriAll Global Union et secrétaire général du syndicat brésilien Fequimfar (chimie-pharmacie), Sergio Luiz Leite, responsable de la section Chimie d’IndustriALL Global Union et président de Fequimfar.
L’introduction par ces représentants syndicaux a été axée sur la nécessité et les enjeux de la création de tels réseaux. Elle a été suivie d’un état des lieux de l’industrie pharmaceutique dans le monde par Kemal Özkan.
Ensuite, la représentante CFDT du CEE a présenté une vue générale de Sanofi dans le monde, les événements clés de l’année et, enfin, le fonctionnement du CEE et les relations sociales en Europe et en France.
Les représentants des sites brésiliens et des autres pays ont parlé de leurs conditions de travail et de la situation politique dans leur pays. Ceux-ci sont trop différents pour pouvoir être résumés ici. On retiendra tout de même la situation politico-économique catastrophique du Venezuela, le refus de l’accord avec les FARC en Colombie (et la très forte abstention), l’instabilité politique au Brésil… et partout la volonté de réduire le pouvoir des syndicats.
Après les présentations, des groupes de travail ont permis de structurer le réseau lui-même et de définir ses moyens d’action et de communication.
Ademar José de Oliveira a été désigné coordinateur du réseau Amérique latine. Sa mission, dans un premier temps, est d’établir la liste des adresses mails et des numéros de téléphone tous les participants. Le réseau reposera sur un représentant par pays. Celui-ci centralise des informations remontées par chaque représentant de chaque site.
Les moyens de communication à l’intérieur du réseau seront un compte Facebook, des réunions Skype régulières, toutes les 6 ou 8 semaines.
Un tract à destination de tous les salariés Sanofi d’Amérique latine relatera la création et la structure du réseau. Il sera rédigé en espagnol et en portugais. Ensuite, il est prévu un bulletin semestriel.
Le CEE fournira toute information « monde »et « France » au réseau.
Le prochain rendez-vous devrait réunir les participants des deux réseaux et du CEE, en France, fin 2017.