Les pratiques des multinationales dans le monde, et en particulier celles de TotalFinaElf en Birmanie sont remises sur la sellette à l’occasion de la sortie d’un rapport rédigé par Janek Kuzkiewicz, directeur adjoint des droits humains et syndicaux à la CISL. La FCE CFDT y accorde la plus grande importance.
Déjà fin 2000, l’OIT demandait à ses membres de reconsidérer leurs relations avec la Birmanie et de prendre des mesures pour ne pas contribuer ou étendre le système de travail forcé.
Dans un courrier daté du 23 février 2001, la FCE CFDT demandait au président Thierry Desmaret « d’accorder toute son attention à cette résolution de l’OIT et aux exigences qu’elle posait ».
La FCE CFDT souhaitait la conclusion d’un accord éthique manifestant la volonté du groupe à servir les valeurs qu’il affirme porter.
A ce jour, rien n’est engagé, malgré les prises de positions et communications très médiatisées de TotalFinaElf sur le développement durable.
La volonté de TotalFinaElf de se réfugier derrière une charte définie unilatéralement ne peut rassurer et jette un trouble sur la sincérité du groupe.
Il devient impératif pour TotalFinaElf de reconsidérer son point de vue. La FCE CFDT poursuivra son action en lien étroit avec ses structures européenne EMCEF et mondiale ICEM pour obtenir la conclusion d’un accord éthique socialement et mondialement responsable.
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