Le congrès extraordinaire, suivi de la rencontre nationale, a réuni plus de 300 délégués représentant les UTR (unions territoriales de Retraités) et les UFR (unions fédérales des Retraités), avec la participation d’une délégation de l’UFR FCE-CFDT.
Le congrès extraordinaire avait pour seul objectif de proposer le changement de nom des « UTR » par « Syndicats CFDT des Retraités ». Pour rappel, ce congrès extraordinaire est l’aboutissement de près de 6 ans de réflexion, commencée lors du congrès de Bordeaux, en 2019. La rapporteuse, Marlène Boisson, au nom du bureau de l’UCR, a rappelé que le mot « syndicat » clarifie les rapports entre actifs et retraités pour développer la fidélisation. Ce changement de nom est un acte fort qui engage notre avenir collectif, et qui est une mise en conformité avec l’usage utilisé lors de notre présentation, notamment à l’externe. Marlène précise aussi que cette appellation ne modifie en rien le cadre de nos structures, qui reste « association loi 1901 et 1908 » pour l’Alsace et la Lorraine.
Après les différentes interventions, les délégués ont voté à bulletin secret. Le changement de nom de « UTR » par « Syndicats CFDT des Retraités » a été approuvé par 1214 mandats POUR (81,04 %) et 284 mandats CONTRE (18,96 %). Suite à cette modification statutaire de l’UCR, il appartiendra aux structures (UTR) de modifier leurs propres statuts dans les mois à venir.
6e rencontre nationale
Benoît Prince a fait un point sur l’actualité revendicative, et a confirmé que le prochain congrès de l’UCR aura lieu à Dunkerque. Il a également souhaité remercier Alain Hazemann pour l’organisation du congrès extraordinaire et de l’AG à Carcassonne, comme pour son engagement depuis plus de 18 ans au sein des structures Retraités.
Pour préparer le prochain congrès à Dunkerque, 4 ateliers ont été organisés avec la participation de l’ensemble des délégués sur les thèmes : revendicatif, développement et formation, communication et organisation.
Temps fort de cette rencontre nationale, l’intervention de Marylise Léon sur l’actualité internationale, qui a souligné le soutien et la solidarité de la CFDT envers l’Ukraine, la déstabilisation du monde par la politique de Trump, et l’inquiétant développement de l’extrême droite en Europe, et plus particulièrement en France. Elle a rappelé que la CFDT continuera de combattre les idées du RN en France sur l’avenir et le financement des retraites, les restructurations et les délocalisations, les enjeux climatiques, l’égalité salariale, la préparation du prochain congrès CFDT en 2026 à Bordeaux, etc.
Puis, un long débat s’est ouvert avec l’ensemble des participants, qui restera un moment important de la rencontre nationale et, aux dires des participants, fut fort intéressant.
