Le 48ème congrès confédéral vient de se tenir du 2 au 6 juin à Marseille. C’est un congrès serein qui a réuni environ 2500 délégués avec une forte participation de jeunes et de femmes. Il n’y a pas eu de surprise. Les nombreuses interventions des syndicats sur le rapport d’activité ont confirmé les choix stratégiques de la CFDT. Le vote du quitus à 85,88% l’a d’ailleurs validé. Les débats sur les amendements, le vote du rapport d’orientation à 87,24% et l’élection des candidats au bureau national ont conforté la ligne de la CFDT. La place des syndicats de la FCE a été importante que ce soit dans les interventions sur l’activité ou lors des débats sur les amendements.
Marylise Léon
Marylise Léon, ancienne secrétaire fédérale à la FCE en charge des questions d’emploi, formation, action revendicative, dialogue social, vient d’être élue secrétaire nationale, au sein de la commission exécutive de la CFDT, lors du 48e congrès confédéral. Elle a obtenu le meilleur score des dix membres de la commission exécutive avec 99,17% des voix.
Cette jeune femme de 37 ans incarnera l’industrie au sein de la prochaine commission exécutive de la CFDT. Très bonne connaisseuse des approches et des négociations de branches (notamment le papier-carton et la chimie), sur des thèmes variés (RIM, AT/MP, égalité professionnelle, SPP), elle suivra, en plus de l’industrie, les questions de développement durable et de responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Quatre nouveaux font leur entrée à la commission exécutive : en plus de Marylise Léon, arrivent Inès Minin, ancienne présidente de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), elle aussi âgée de moins de 40 ans, Jocelyne Cabanal, de la région Bretagne, et Yvan Ricordeau, ex secrétaire régional des Pays de la Loire. Rajeunie, la commission exécutive devient paritaire : sur ses dix membres, Laurent Berger compris, elle compte cinq femmes. Une grande première !