Les préparatifs du 3e congrès de la FCE sont en cours. Il se tiendra en Lorraine la 1ère semaine de décembre 2003, en présence de 600 délégués qui représenteront les adhérents des 27 syndicats territoriaux.
Nos partenaires syndicaux européens et internationaux seront invités à assister à nos travaux. Les textes du congrès ont été envoyés aux membres du CDF pour enrichissement collectif et permettre les dernières retouches éventuelles.
Ils seront à l’ordre du jour du CDF des 10, 11 et 12 septembre 2003. A l’issue de cet échange, ils seront envoyés à tous les syndicats afin que ces derniers puissent en débattre dans leurs conseils syndicaux et les amender si nécessaire.
Ce moment doit être l’occasion d’impulser, dans tous les collectifs, une dynamique d’échanges destinée à favoriser une appropriation commune des enjeux. Recueillir l’avis du plus grand nombre de militants sur les orientations proposées est essentiel. L’implication des responsables dans la préparation des débats est un facteur de réussite pour mettre en œuvre, durant la prochaine mandature, nos objectifs revendicatifs.
Enjeux – Les congressistes auront à débattre de l’emploi et du travail, thèmes des orientations revendicatives proposées. Objectif des échanges : tirer les enseignements de la période passée et tracer des perspectives pour les 4 ans à venir. Organisation et conditions de travail, formation professionnelle continue, rémunérations, santé et sécurité des salariés, seront au cœur de la 1ère résolution présentée.
Notre fédération devra préciser ses exigences en matière de gouvernance d’entreprise et de représentation des salariés, thème crucial dans une période où les logiques industrielles sont questionnées au regard des difficultés que rencontrent certains groupes. Démocratie sociale, transparence dans les choix, relations entre dirigeants et actionnaires, place des organisations syndicales dans ce contexte seront autant d’aspects débattus.
Ce sera aussi l’occasion de réaffirmer la priorité donnée à la syndicalisation. La 2nde résolution porte sur cet objectif crucial. Nous débattrons de notre vision d’un syndicalisme de proximité qui favorise la participation des salariés dans la construction de ses revendications. Nous clarifierons ensemble la place de l’adhérent dans les processus de décision.
Une politique des responsables, basée sur les compétences et le savoir-faire, est un facteur important de notre stratégie fédérale. Pour gagner le pari du développement, une politique d’accompagnement des responsables sera proposée : renforcement du dispositif de formation syndicale en direction des militants et des collectifs afin de favoriser le travail d’équipe.
Toute cette démarche devra servir notre détermination à augmenter notre nombre d’adhérents pour accroître notre rapport de force.