« Cette action a été la conséquence de mauvaises conditions de travail et d’un dialogue rompu entre  la direction et la CFDT durant les négociations annuelles obligatoires » souligne Arnaud Malard, Délégué syndical central chez Europac.
Pour information : suite au rachat de l’entreprise, des efforts avaient été consentis par les salariés (pause non rémunérée, réaménagement du temps de travail, perte d’un jour chômé). Afin d’éviter le licenciement de 37 salariés, la CFDT avaitsigné un avenant à l’accord sur le temps de travail dans le cadred’un Projet de compétitivité.
De plus, aucune augmentation de salaire n’avait été consentie depuis 2013.
Face au mutisme de la direction le mouvement s’est durci et les salariés ont bloqué totalement le site.

La direction a fini par proposer :
. 0.4% d’augmentation générale ;
· une pause quotidienne de 20 mn payée ;
. une participation supplémentaire de l’employeur à la complémentaire santé ;
· la mise en place d’un CET ;
· l’engagement de travailler sur l’amélioration des conditions de travail.

Jugeant ces propositions satisfaisantes, les salariés ont voté en assemblée générale la reprise du travail.
Ce conflit social a été particulièrement dur. La détermination, la pugnacité des salariés ainsi que la formation des élus à la « gestion d’une grève » ont permis d’obtenir des avancées concrètes pour l’ensemble des salariés.