EDF a présenté, le 2 octobre, ses comptes semestriels : bénéfice de 728 millions d’euros sur six mois, soit près du double du résultat net consolidé de toute l’année 2002.

Cette amélioration substantielle s’explique, pour l’essentiel, par la décision d’EDF d’allonger de dix ans la durée d’amortissement des centrales nucléaires, pour la porter à quarante ans.

Cette décision comptable permet à EDF de générer un cash flow cumulé supplémentaire de l’ordre de 20 milliards d’euros. En conséquence, la FCE CFDT considère que l’urgence affichée d’ouvrir et d’augmenter le capital d’EDF est injustifiée.

Au-delà de l’artifice comptable, le principe de prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires répond à la demande de la CFDT. Mais il doit impérativement s’accompagner des investissements nécessaires pour garantir la sûreté des installations. Cette décision remet également en cause la précipitation de lancer la construction du nouveau réacteur nucléaire (EPR).

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