En juin 2004, le 3e congrès de l’Emcef, notre fédération européenne, redéfinissait les contours et les missions de ses quatre comités de travail. Celui de la négociation collective est désormais composé de 26 membres titulaires, 7 suppléants et 1 pays invité. La France y est représentée par la CFDT (membre titulaire) et FO (membre suppléant). Le but du comité est d’élaborer des objectifs conventionnels communs, voire une plate-forme d’action européenne, dans la perspective d’une politique syndicale coordonnée.
Réuni le 23 septembre, le comité a défini son plan de travail. Une banque d’informations fiables pour nos secteurs, accessible à tous les membres, sera mise en place. Un coordinateur par pays sera désigné pour l’alimenter sur les évolutions du contexte national, les négociations abouties ou à venir, les conflits ou les restructurations. Ces informations feront l’objet d’un rapport annuel.
A plus long terme, la coopération sera accrue avec la fédération européenne de la métallurgie. Un suivi plus poussé des comités d’entreprise européens permettra de mieux connaître les débats sur leurs compétences en termes de négociation et les études réalisées sur les conditions de travail.
Les débats ont montré que des préoccupations communes demeuraient : emploi et désindustrialisation, moindres évolutions salariales, individualisation, tentatives d’allongement du temps de travail, évolution des systèmes de retraite et de protection sociale, flexibilité, formation tout au long de la vie, etc.
Un séminaire sera organisé du 15 au 17 octobre 2004 en Hongrie. Y participeront la République Tchèque, la Slovaquie, la Pologne, l’Espagne, la Scandinavie, la Belgique, l’Allemagne et la Hongrie. L’objectif sera d’échanger sur les expériences du secteur de l’énergie, l’extension de la base de données commune et d’aider à de meilleures pratiques de négociation des conventions collectives.