Le comité national de la branche (CNB) plasturgie s’est tenu les 4 et 5 novembre. La première journée, en présence des délégués syndicaux centraux, a permis de dresser un bilan de la négociation sur les classifications. Il reste des points à améliorer dans le projet d’accord. Même s’il est positif que le premier coefficient de la grille salariale soit supérieur au Smic (1 215 euros, alors que le Smic 35 heures varie entre 1 090 et 1 172 euros), la grille doit être améliorée pour les plus bas coefficients. Leurs écarts trop variables et trop faibles parfois (9 euros seulement entre les deux premiers coefficients !) sont démotivants pour les salariés. Pour éviter la porte ouverte à des évolutions différenciées lors des négociations annuelles sur les salaires minima, le CNB a réfléchi à une formule qui lie les coefficients entre eux. La CFDT fera des propositions à la chambre patronale. Une réunion interfédérale se tiendra le 13 novembre. Une paritaire aura lieu le 19 novembre.
Lors de la seconde journée, un intervenant a présenté l’histoire du système français des retraites et ses évolutions récentes. Un débat très riche s’en est suivi avec les militants.
Un point a aussi été fait sur les activités de Plastifaf, organisme collecteur de la formation professionnelle. Conformément à l’accord signé en septembre sur la formation professionnelle, la future loi supprimera le capital temps formation (CTF), dont le financement rejoint le congé individuel de formation (CIF). Le CTF devrait toutefois exister jusqu’à fin 2004. Un avenant à l’accord actuel sera négocié dans la plasturgie pour le prolonger jusqu’à cette date, puisque l’accord, conclu pour 3 ans, prendra fin le 13 décembre 2003. Le Conseil d’administration de Plastifaf a décidé de ne pas budgéter les CTF au-delà de décembre 2004.
L’étude réalisée sur les changements à mettre en œuvre dans la plasturgie concernant le contrat d’études prospectives (CEP) sera présentée le 12 décembre devant 15 participants par fédération.
Les résultats de la syndicalisation dans la branche ont été présentés. Pour la première fois depuis la création de la FCE en 1997, la branche plasturgie connaît une stagnation de son nombre d’adhérents, alors que sa progression a été de plus de 70 % en 5 ans. Il faut donc se mobiliser à tous les niveaux, comités territoriaux de branche, liaisons d’entreprise, sections, pour que les réunions soient l’occasion de décider d’actions concrètes.
