Le CNB IEG, réunissant près de 22 Syndicats, en présentiel, sur deux jours, s’est déroulé autour de plusieurs temps forts, dont le principal était la campagne électorale des élections IRP, en 2023.
L’un des sujets de préoccupation du moment est l’ouverture anticipée des négociations du salaire national de base 2023 (SNB), qui est l’indice de base servant au calcul de la rémunération des agents de la branche. Un point d’actualité a donc été fait par le délégué fédéral de branche autour de cette thématique, sachant que la première séance de négociation s’était tenue le 13 septembre. La CFDT revendique toujours la couverture de l’inflation, et les propositions des employeurs de la branche sont encore bien loin de nos revendications. Parallèlement à cela, les fédérations, dont la FCE, se réunissent afin de définir d’éventuelles actions communes.
Nos représentants dans les Groupes EDF et Engie ont présenté l’actualité de leur Groupe, ce qui n’a pas manqué de faire réagir le CNB, notamment en ce qui concerne la quasi-faillite d’EDF, qui serait effective si l’Etat n’avait pas annoncé le rachat des actions flottantes de l’entreprise.
Le tour de table synthétique des CTB a mis en évidence le poison que constituent les fortes hausses du coût de l’énergie, hausses qui mettent en grave danger bon nombre d’entreprises qui ne vont rapidement plus pouvoir honorer leur facture énergétique, ce qui aura pour effet un impact fort sur l’emploi. Le Groupe Energie de la FCE va se saisir de cet aspect afin d’apporter une analyse pertinente de la situation, et de préconiser des mesures concernant la préservation des emplois.