Le Comité national de branche (CNB) des IEG a rassemblé les animateurs CTB à Lyon, les 22 et 23 mars. Ce format décentralisé a permis de concilier travail et convivialité.
Un premier point sur la pré-campagne électorale montre qu’en fonction des régions, liaisons, sections le matériel mis à disposition par le niveau national est diversement utilisé. L’essentiel étant qu’un plan d’action structuré et suivi permette de garantir la proximité avec les salariés et une diffusion de tracts importante. Le virage des réseaux sociaux reste difficile à prendre pour certains militants, mais tous admettent qu’en rester absent n’est pas concevable.
Concernant l’organisation des élections, l’objectif est de disposer des projets de listes CE et DP avant l’été pour bien vérifier que celles-ci s’articulent dans une approche globale intégrant tous les mandats dans l’entreprise et les syndicats.
L’actualité des groupes ENGIE et EDF a été évoquée, avec des points communs préoccupants, comme une diminution annoncée des effectifs, des dettes importantes, des investissements nécessaires lourds et des cessions d’actifs.
Au niveau de la négociation de branche, deux sujets transverses seront négociés en 2016 et marqueront de fait la campagne. L’adaptation des droits familiaux va être abordée à travers 4 sous-thèmes, après celui de l’aide aux aidants, assez consensuel puisque constituant un droit nouveau, celui des droits parentaux se profile et est plus épineux. Avec la question centrale de l’avenir des 6 jours dits « mère de famille », dont la compatibilité avec l’égalité femme-homme est remise en cause, mais auxquels tiennent beaucoup les mères de famille. Le CNB revendiquera une conciliation entre modernité et défense des acquis.
La négociation globale autour des activités sociales se profile avec la définition d’une méthode de travail en avril. Sans une étude de fond de la gouvernance et du contrôle, les bénéficiaires finaux ne verront pas plus la couleur du 1%. La CFDT ne souhaite pas, comme le gestionnaire le voudrait, revoir uniquement la question du financement des activités sociales, mais revendique une approche globale sur les activités sociales pour permettre à un maximum de salariés d’en bénéficier.