Le Comité national de la branche Chimie s’est réuni les 14 et 15 octobre derniers. A l’approche des négociations annuelles obligatoires, une présentation économique et sociale complète a été faite afin d’armer au maximum nos représentants, et de leur permettre de construire leurs revendications. 

Le tour d’actualité des territoires a permis de souligner la volonté de certains employeurs à renégocier les accords de droit syndical ainsi que le périmètre des instances représentatives du personnel, notamment dans deux grands groupes, Solvay/ Rhodia et Arkema. Force est de constater que le Médef est en ordre de bataille et ne perd pas de temps.

La présentation de la loi sur la modernisation du dialogue social, faite par la juriste de la FCE, a certes rendu plus lisible les nouvelles dispositions du dialogue social et du droit du travail, mais a suscité l’inquiétude des militants quant à sa mise en œuvre. 

La diminution des heures de délégation et la mutualisation possible de celles-ci, l’augmentation du seuil de la DUP de 199 à 299 salariés, ainsi que la composition des listes électorales demeurent une problématique dans l’attente de la parution des décrets d’application.

La dernière demi-journée était réservée à Idéforce pour la présentation de l’analyse sectorielle de la branche. Tout en s’inscrivant dans la continuité des précédentes analyses, le choix a été fait de faire évoluer l’étude en la renforçant autour des enjeux et des perspectives du secteur, des stratégies d’entreprise et des territoires. L’objectif est d’apporter des éléments nouveaux pour enrichir la réflexion, construire les revendications de la branche sur la stratégie des entreprises et anticiper les évolutions sur les territoires. 

Maintenant, c’est aux participants de s’approprier, de démultiplier sur les territoires, ces nouveaux changements qui modifient la donne du dialogue social. Du travail en perspective, mais la motivation et l’engagement de tous les militants de la branche fera de ce nouveau défi une réussite pour la FCE-CFDT.