Après deux réunions paritaires techniques, la remise à niveau des classifications de la Répartition pharmaceutique est toujours en cours de négociation. Elle urge pourtant, puisque les classifications en vigueur datent de plus de vingt ans… dans un secteur d’activité qui connaît, depuis déjà plusieurs années, des bouleversements technologique, organisationnel et capitalistique importants. La délégation patronale propose une approche fondée sur des filières « métiers » et des niveaux correspondant à des degrés d’exigence. La FCE-CFDT est prête à entrer dans cette logique, qui permettrait de sécuriser le parcours professionnel et développer la carrière des salariés. En revanche, la création d’une filière « Répartition », qui introduit la multicompétence liée à la capacité d’un salarié à assurer deux ou trois métiers de filières différentes, ne s’accompagne pas d’une reconnaissance suffisante pour la FCE en termes de positionnement, donc de salaire. Alors qu’il va sans dire qu’elle serait un facteur de souplesse pour l’entreprise… Il va donc falloir une nouvelle impulsion pour conclure cette négociation d’ici fin juin.