L’essentiel du comité national de la branche (CNB) Plasturgie, réuni le 29 mars, a été consacré à la mise en œuvre du plan d’action fédéral pour l’accord Classifications. En Vendée Loire-Atlantique, trois réunions décentralisées se sont déjà tenues en mars. Elles ont été largement relayées par la presse. Deux réunions d’information, destinées aux salariés, sont aussi prévues fin avril. Elles se dérouleront, le soir, à La Roche-sur-Yon. En Bretagne, c’est tout un plan de travail qui a été bâti : réunions de militants, diffusion de tracts aux portes d’entreprises ciblées, coopération avec l’interprofessionnel, courrier aux élus non syndiqués, et soutien aux sections syndicales. En Bourgogne, Rhône-Alpes Ouest, et Ain-Deux Savoie, il est prévu de tenir des Comités territoriaux de branche élargis. Quant aux autres syndicats Chimie Energie, certains organiseront des rassemblements en commun. Ce sera le cas pour la Haute et la Basse-Normandie, la Picardie et l’Artois Val-de-Lys. Le CNB a d’ailleurs finalisé un canevas-type du déroulement de ces rassemblements et un diaporama à y projeter.
Concernant la mise en place de la nouvelle grille de classifications, l’état des discussions est très divers selon les entreprises. Si beaucoup de membres des commissions Classifications ont déjà suivi les formations des organismes agréés par Plastifaf, peu d’entreprises ont cependant terminé ces discussions. Beaucoup attendent le 15 avril, date limite pour la mise en place de la commission. Les choses devraient donc s’accélérer au second trimestre.
Le CNB a aussi fait un point des négociations en cours. La CFDT, la CGT, la CGC et FO se sont opposées à l’accord du 23 février sur les mises à la retraite et les départs volontaires, signé par la seule CFTC. Cet accord ne s’appliquera donc pas, du fait de cette opposition largement majoritaire. Côté prévoyance, la chambre patronale refuse de négocier sur ce thème. Sans raison valable, elle a annulé la réunion paritaire du 23 mars. Et l’accord qu’elle propose sur le fonctionnement des paritaires est insuffisant, puisqu’il n’aborde pas le droit syndical d’entreprise et aboutit à un surcroît de coût pour les organisations syndicales. Seule la chambre patronale en sortirait gagnante. Réaliser des économies semble être son seul objectif. En bref, un dialogue social qui peine. Seul rendez-vous prévu, celui sur les salaires en juillet prochain.