Du 23 au 26 mai prochain tous les citoyens européens pourront se rendre aux urnes pour élire leurs députés. Dans un contexte marqué par la gestion calamiteuse de la crise migratoire, les craintes du Brexit, la montée des populismes et des extrêmes et l’augmentation des fractures sociales, la défiance des citoyens face à l’Europe se renforce, voire les conforte dans leur euroscepticisme.
Voter est un droit fondamental. C’est le seul moyen de participer et de peser sur le fonctionnement de l’Union européenne car le Parlement européen est la seule institution européenne élue au suffrage universel. Voter pour les eurodéputés en 2019, c’est aussi décider de l’avenir de notre modèle européen !
L’enjeu est de taille : cinq défis majeurs sont à relever. Un défi démocratique car la légitimité de l’UE est en cause. Un défi de cohésion sociale et territoriale pour réduire efficacement les inégalités et lutter contre l’exclusion sociale. Un défi écologique et énergétique pour limiter notre empreinte carbone et assurer notre sécurité d’approvisionnement où limiter les impacts des changements climatiques devient prioritaire. Un défi technologique car les transformations industrielles et numériques impacteront les différents modèles économiques, les organisations du travail, les entreprises et les emplois. Enfin, un défi politique pour garantir la paix et affirmer la place de l’UE dans le monde.
La CFDT porte elle aussi des propositions concrètes et ambitieuses pour l’Europe. Elle considère depuis toujours que le projet européen est une chance pour ses citoyens. Elle agit avec la Confédération Européenne des Syndicats pour renforcer la démocratie, avec plus de justice sociale, des emplois de qualité, des salaires plus élevés et une transition plus juste.
L’Europe doit avoir des ambitions politiques et sociales pour l’ensemble de ses citoyens et le courage de les mettre en œuvre à travers un nouveau socle social commun. Pour la FCE-CFDT c’est bien de plus d’Europe dont nous avons besoin avec de véritables politiques industrielles, énergétiques, environnementales européennes… Elle s’inscrit pleinement dans les revendications portées par le mouvement syndical européen et notre fédération industrielle, IndustriAll Europe, à travers la diffusion de son manifeste : « les travailleurs doivent passer en premier ».
Profitons de cette échéance électorale pour débattre de l’Europe. Dans nos conseils de syndicats, dans les sections, dans les rencontres avec les salariés portons nos revendications pour construire une Europe solidaire et porteuse de progrès social pour toutes et tous !
Pour défendre notre modèle européen, le 26 mai, votons !