Lorsqu’on interroge Carlos Borges, délégué syndical central CFDT de l’entreprise Solvay, sur la campagne électorale qui a été organisée pour les élections et sur les actions qu’ont mené les équipes CFDT sur les différents établissements, il répond tout simplement :
« rien de particulier, nous avons seulement valorisé le travail que nous avons fait au quotidien pour les salariés depuis plusieurs années. »

Mettant en avant les nouvelles règles de représentativité et le seuil des 30% pour pouvoir signer les accords, les militants ont rappelé aux salariés que sans la signature de la CFDT, il n’y aurait pas eu d’intéressement, pas d’accord de salaire, pas de prime de partage des profits déhiérarchisée, donc favorable aux plus bas salaires, pas d’accord pénibilité qui aura donné l’opportunité à certains salariés postés de partir en départ anticipé.

Les résultats aux élections sont éloquents. La CFDT est la première organisation syndicale et représente maintenant 45% des voix sur
l’ensemble de l’Unité Economique et Sociale (UES). Sur le site de Tavaux en Franche-Comté, malgré l’absence de candidat dans le collège cadre, nous obtenons 45,1% des voix. A Dombasle en Lorraine, c’est 65,6% tous collèges confondus et sur Paris nous dépassons les 52% des voix.

L’équipe ne compte pas s’endormir sur ses lauriers. Pour Carlos Borges, la campagne électorale de 2014 commence dès aujourd’hui. Le travail de terrain, les rencontres, les tournées de services doivent continuer pour expliquer aux salariés les actions menées par la CFDT. Notamment auprès des jeunes et des nouveaux embauchés qui ne se sont parfois pas déplacés pour voter le 15 mars.

L’actualité maintenant c’est bien sûr les suites de la fusion Solvay / Rhodia et la nécessité d’anticiper les affaires, en particulier sur les problèmes dans le secteur PVC. Et là, les deux équipes CFDT travaillent de concert depuis plusieurs mois, avec un même objectif, l’emploi.