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Chimie Un CNB consacré aux négociations, aux risques majeurs et à la communication

Deux journées bien remplies pour le Comité national de la branche chimie (CNB)...

Deux journées bien remplies pour le Comité national de la branche chimie (CNB). Actualité oblige, un point a été fait sur la réunion intersyndicale du 11 mars durant laquelle il a été décidé d’envoyer un courrier commun à l’Union patronale des industries chimiques (UIC) pour demander notamment l’ouverture d’une négociation sur les salaires et exiger que la négociation pénibilité s’engage tant sur la prévention que la réparation. La FCE avait déjà fait un courrier sur ce point.

C’est sur ce thème que le CNB a ouvert ses travaux. Ainsi après avoir pris connaissance et commenté les résultats de l’enquête menée auprès des délégués syndicaux centraux, les membres du CNB ont souligné les points sensibles, évoquant notamment la difficulté du retour au travail en journée pour un salarié « posté » et la question de la rémunération. Ils ont pointé des fins de carrières chaotiques qui se terminent par des recours aux garanties de prévoyance ou des départs par rupture conventionnelle. Le CNB a rappelé que si la réparation est inévitable pour certains salariés, il faut davantage se soucier de la prise en compte des conditions de travail, insistant sur le rôle du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) en termes de prévention.

Sur le thème de la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), le CNB a procédé à une lecture minutieuse du projet de texte proposé pour la négociation du 31 mars. Il a rappelé que s’il existe une obligation de négocier des accords dans les entreprises de plus de 300 salariés, la question du rôle d’un accord pour la branche doit être clarifiée. Un tel accord doit comporter des mesures concrètes et applicables, afin de ne pas en rester à des mesures incitatives.

Pour la question des risques industriels majeurs (RIM), outre un rappel de la démarche fédérale, le CNB a découvert la problématique sous l’angle des facteurs humains et organisationnels de la sécurité (FHOS). Soulignant que 2/3 des défaillances sont liées à des questions humaines ou d’organisations, il n’en fallait pas plus pour ouvrir un débat passionnant !

Sur le thème de la communication fédérale, le CNB s’est prêté à l’exercice du diagnostic et des attentes en la matière. Un échange vivant au cours duquel les participants n’ont pas manqué d’idées, soulignant ce qui marchait bien, pointant du doigt ce qu’il fallait améliorer et allant même jusqu’à innover en demandant un forum FCE, une présence sur Twitter,… Au final, deux journées à poursuivre dans les Comités territoriaux de branche (CTB).

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