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Chimie Toulouse 5 mois après

La mobilisation des salariés du pôle chimique pour le redémarrage des installations est toujours présente. Après la grande manifestation de décembre qui a regroupé salariés du pôle et salariés des entreprises sous-traitantes, diverses actions ont eu lieu : rencontres avec élus et décideurs, préfecture, chambre de commerce, Union des industries chimiques locale.

La mobilisation des salariés du pôle chimique pour le redémarrage des installations est toujours présente. Après la grande manifestation de décembre qui a regroupé salariés du pôle et salariés des entreprises sous-traitantes, diverses actions ont eu lieu : rencontres avec élus et décideurs, préfecture, chambre de commerce, Union des industries chimiques locale. Et ce malgré un climat défavorable entretenu par la presse locale et le lobby des « plus jamais ça ». Plusieurs AG des salariés se sont tenues pour faire le point sur chaque site et maintenir une nécessaire solidarité. Une importante manifestation est prévue le 21 mars, soit six mois après la catastrophe.

Du côté des entreprises, sur la SNPE, une demande de redémarrage des activités hors phosgène a été déposée. La Drire a pour partie donné un accord, mais lors des dernières réunions de S3PI, les opposants au redémarrage ont enfoncé le clou auprès des politiques. Ces derniers, élections obligent, soutiennent la chimie mais ailleurs qu’à Toulouse. Concernant Tolochimie, un projet de redémarrage de l’activité acide nitrique et amine est lui aussi déposé auprès des administrations concernées.

Côté social, sur les deux entreprises, certains salariés sont mutés vers d’autres sites, d’autres travaillent, d’autres sont au chômage technique.

Pour AZF Grande Paroisse, un plan industriel avec redémarrage des installations non détruites est à l’étude pour fin 2003, début 2004. Deux CCE ont eu lieu sur le sujet. Deux autres sont prévus pour gérer la situation présente et régler les problèmes sociaux. Un plan de mise en préretraite de 174 salariés âgés de 52 ans devrait être appliqué. 280 à 300 salariés resteront dans l’attente d’un redémarrage.

Sur les enquêtes, à ce jour, toujours pas de réponses aux interrogations sur les causes de la catastrophe. Plus le temps passe, plus les salariés sont inquiets quant à l’avenir de leur emploi. Il est regrettable de voir le jeu des politiques qui sont prêts à sacrifier l’activité du pôle chimique. Le syndicat et ses militants continuent à appuyer les équipes de terrain et fait tout ce qui est en leur pouvoir pour inverser la tendance afin de sauver les activités et les emplois des salariés.

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