Il y peu de temps, nous vous informions des difficultés rencontrées par notre équipe syndicale de Rio Tinto sur le devenir incertain de l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) qui fabrique de l’aluminium par électrolyse. Le groupe exploitant l’usine avait effectivement annoncé la mise en vente de deux de ses sites.
En toile de fond, nous saluons le travail remarquable réalisé par l’équipe CFDT avec le soutien de l’URI, du syndicat, de la fédération et de nombreux élus locaux. Ainsi, l’horizon du devenir de l’entreprise s’éclaircit lorsqu’un repreneur potentiel se déclare intéressé par la reprise du site.
Le 30 avril, l’équi-pe CFDT qui puise sa force en croyant en l’avenir de son entreprise, s’est rendue en Allemagne chez Trimet, le repreneur pressenti qu’elle découvrait. Les visiteurs CFDT ont, à cette occasion, échangé sur l’avenir des sites de Saint-Jean et de Castelsarrasin avec le président du CCE et les présidents des CE de Essen et Hambourg.
Ils ont également pris connaissance du fonctionnement et des relations sociales établies dans la société Trimet qui devrait inaugurer prochainement sa première acquisition hors du sol allemand.
Comme une bonne nouvelle peut en cacher une autre… S’en sont suivies les élections professionnelles dans l’usine de Saint-Jean, où la CFDT est la seule organi-sation syndicale à progresser, et ce, de plus de 7 points. « Un peu décevant notamment dans le premier collège où nous n’avons pas d’élu ! Au vu de l’investissement déployé par la section… » a-t-on entendu.
Cependant, on peut noter l’amorce d’un changement culturel dans l’entreprise, ce qui sans doute, persistera et accompagnera la nouvelle entité du groupe !