« Ne pas en rester à une déclaration unilatérale d’engagement, mais le faire dans le cadre d’un dialogue social mondial ». Rhodia a reconduit l’accord de responsabilité sociale qu’il avait signé avec la Fédération mondiale de la Chimie, Icem, en 2005.
Quartier de la Défense à Paris. Ce 25 mars 2008 marque le renouvellement par l’entreprise Rhodia de son engagement en termes de responsabilité sociale. On est loin des engagements unilatéraux publiés par certaines entreprises sur papier glacé, où se côtoient pêle-mêle éthique, développement durable et autres déclarations, dans le seul but de redorer leurs blasons. Avec l’accord signé conjointement par la direction de Rhodia et l’Icem, Fédération mondiale de la Chimie, on n’en reste pas aux déclarations d’intentions. On passe à l’engagement et à la vérification concrète sur le terrain.
A l’expiration du premier accord signé en janvier 2005 pour une période de trois ans, direction et fédération internationale avaient décidé de renouveler le texte pour une nouvelle période. Ainsi, la direction du groupe s’engage à nouveau pour que les normes universelles (conventions de l’Organisation internationale du Travail, principes du pacte de l’ONU, etc.) soient respectées dans toutes les entreprises du groupe, où qu’elles se situent dans le monde. Engagement mondial aussi en termes de dispositions liées à la santé, à la sécurité, l’employabilité, la protection sociale, la lutte contre les discriminations, la sous-traitance, l’environnement, ou encore le dialogue social.
L’accord précise le dispositif de suivi auquel est associé l’Icem. Un bilan sera réalisé chaque année. Ce rapport annuel sera notamment constitué des contributions qui seront apportées par les responsables locaux et les représentants des salariés de par le monde. A l’exemple du déplacement effectué par la direction, il y a quelques mois, sur ses sites chinois, et qui a vu la participation d’une délégation de l’Icem conduite par son Secrétaire général (à droite sur la photo). Une visite sera faite dans les établissements brésiliens, cette fois, au cours du second semestre 2008.
Pour la FCE-CFDT, c’est aussi au quotidien sur le territoire hexagonal que les engagements inscrits au préambule de cet accord doivent se vérifier. C’est donc la prise en charge de cet accord par toutes les équipes syndicales de par le monde, à commencer par celles de la FCE, qui lui donnera tout son sens.
