Le plan de travail de la branche Chimie a été construit en lien avec son CNB. Il s’insère dans le plan de travail fédéral.
Il intègre le dynamisme du dialogue social de branche et les nombreux sujets développés en négociations paritaires. Lors d’une bilatérale avec la chambre patronale, la CFDT a présenté sa feuille de route revendicative et les sujets qu’elle souhaitait aborder en 2013. Beaucoup de points ont été retenus par l’UIC comme la poursuite des négociations engagées sur la complémentaire santé de branche, la prévoyance et la refonte des rémuné-rations et la sécurité industrielle.
L’autre chantier à venir sera de définir une méthodologie de travail pour aborder sereinement le toilettage de la CCNIC qui fête ses 60 ans et qui a besoin d’un sacré nettoyage. Les partenaires sociaux se sont accordés à ce que ce travail soit réalisé à droit constant, c’est-à-dire sans toucher aux acquis conventionnels.
Le bureau de branche s’approprie en temps réel les différentes thématiques négociées au niveau confédéral, et se donne pour objectif de les traduire en actions au niveau de la branche et des entreprises via une présentation et une préparation en CNB. Une première étape devrait passer par la synergie des accords Seniors et Jeunes de la branche vers la déclinaison négociée d’un accord « contrats de génération ».
En termes de sécurité industrielle, la santé, la sécurité au travail et l’environnement sont bordés par un cadre précis de réglementations qu’elles soient nationales, européennes ou internationales. Les militants reconnaissent le besoin de maitriser l’évolution des normes liées à REACH, Seveso… et les nanomatériaux qui sont venus récemment compléter la liste !
Cette approche prend en considération les questions du développement durable pour qu’elles soient investies par les équipes syndicales afin de connaître et d’anticiper les évolutions de la chimie, notamment, celles de la chimie durable.
La branche a également décidé de participer aux réunions avec les fédérations et branches concernées par l’avenir des filières aluminium, pétrochimiques, bases pharmaceutiques ; de participer au dialogue social territorial qui prend en compte les problématiques de GPEC, de formation, de bassins d’emplois, ou encore d’environnement. Participer activement aux comités de filière tant sur le plan national, qu’européen ainsi qu’aux groupes de travail dédiés au dialogue social sectoriel de la Chimie.