Le comité sectoriel a rencontré les 24 et 25 janvier la Commission européenne. Elargissement de l’Union européenne, santé et sécurité, développement durable constituent les piliers des travaux de la Commission.

Suite à la catastrophe de Toulouse, la Commission européenne a pris un certain nombre d’initiatives. Révision de la directive Seveso II, groupe de travail sur les ammonitrates et conférence sur l’aménagement du territoire rythmeront l’année à venir. La FCE a rappelé l’importance qu’elle accordait à l’implication des salariés et de leurs représentants sur l’organisation du travail, les risques industriels et l’environnement. Elle a fait part des propositions qu’elle portait dans le cadre des négociations de branche.

Quant au livre blanc sur les substances chimiques, la Commission a souligné l’enjeu central de mettre en place un système performant et unique afin d’assurer un niveau élevé de protection pour la santé et l’environnement.

Après des années d’attente, le dialogue sectoriel se met en place. La récente création de l’Eceg permettra à l’Emcef d’avoir un partenaire sur les questions sociales dans la chimie. Le dialogue avec le patronat européen de l’industrie pharmaceutique (l’EFPIA), quoique moins avancé, pourrait connaître des développements positifs dans les prochains mois. Est-ce que ce sera par la réalisation de la conférence européenne sur la pharmacie et les biotechnologies proposée par la FCE ou par son institutionnalisation ?

Sur ces sujets, le comité sectoriel nous aura tenus en haleine : les intervenants des DG Entreprise et Recherche ont permis de faire une information et un échange très précieux sur les avancées, les perspectives et les questionnements éthiques essentiels. La Commission vient d’adopter un document sur les « Biotechnologies en Europe » qui fait le point sur les défis présentés par ce domaine de forte croissance, et sur le retard pris sur les USA par l’Europe. La FCE a souligné l’importance d’être présents dans cette réflexion, de suivre l’évolution des nouveaux emplois créés et d’appliquer le principe de précaution.

Pour l’industrie pharmaceutique, la démarche présentée par la DG Entreprise vise à accélérer les procédures jugées trop contraignantes par les industriels lors des autorisations de mise sur le marché, ou le renouvellement de cet « AMM ». Nos interventions sur la nécessité de parler emploi ou éthique n’ont recueilli qu’un simple succès d’estime auprès de la commissaire.