2013 a été une année difficile pour nombre de salariés de la chimie. L’inflation sur les 11 premiers mois de l’année s’est stabilisée à 0,7% et la revalorisation du SMIC au 1er janvier a été de 1,1%, sans le coup de pouce qu’attendaient les 3 millions de salariés français assujettis à ce minima salarial.

L’accord signé par la FCE-CFDT et la CFE-CGC pour 2014 prévoit in fine l’augmentation suivante : 0.7% au 1er janvier et 0.3% au 1er juillet 2014. Pour la FCE-CFDT, l’enjeu majeur de cet accord était de répondre aux attentes d’un grand nombre de salariés soumis aux minima de branche et qui ne connaitront aucune autre augmentation salariale pour 2014.

Dans le contexte actuel, les NAO d’entreprises se déroulent dans un climat tendu et certains militants rencontrent de grandes difficultés dans leurs entreprises (pas d’accord et/ou naissance de mouvements sociaux)…

Les négociations entamées dans la branche depuis mai 2012 pour la mise en place d’une complémentaire santé pour tous, découlent d’une revendication de longue date de la FCE-CFDT. Si les négociations ont bien avancé dans le courant de l’année 2013 les nombreux épisodes et rebondissements juridiques ont largement pénalisé le déroulement et la finalisation d’un accord. Le tout dernier épisode a porté sur la décision du Conseil constitutionnel du 19 décembre, validant les clauses de recommandation, mais pas la modulation du forfait social, jugée trop forte. En effet, les écarts de taux prévus entre les employeurs s’écartant d’une clause de recommandation et ceux s’y conformant ont été jugés trop forts et constituaient pour le conseil une rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques. Dans la foulée, l’UIC a annoncé par voie de presse, la reprise des négociations dès le 22 janvier ! L’objectif est d’aboutir à un accord très prochainement, avant le 1er juillet 2014, date à laquelle doivent s’engager les négociations d’entreprise.

Reste à souhaiter que ce vœu de branche 2014 soit exaucé !