Une nouvelle rencontre paritaire s’est tenue le 20 juin au siège de l’Union des industries chimiques (UIC) dans le cadre du dossier « pénibilité ». Un représentant de l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) a développé une présentation détaillée et pertinente sur le concept de la pénibilité et de sa prévention.
A l’issue de cet exposé, la délégation CFDT a interpellé l’UIC pour rappeler que sa demande légitime n’avait pas été prise en compte, à savoir : l’analyse attendue de l’enquête sur la pénibilité confiée à l’agence de sondage et d’analyse, le CSA, qui devait dégager des pistes d’orientations pour la négociation.
Même si la chambre patronale laisse entendre que cette demande pourrait être traitée dans un deuxième temps, la CFDT a rappelé que cette restitution de l’enquête devait également être remise aux organisations syndicales sur un support exploitable de lecture et d’analyse.
La chambre patronale, qui tient parfois un discours équivoque sur ses propres intentions quant aux négociations, a indiqué après les pressions insistantes des délégations syndicales, qu’elle ne détenait en réalité qu’un seul mandat : celui de négocier le volet prévention.
Après une suspension de séance sollicitée par les organisations syndicales, la CFDT a exprimé la position intersyndicale commune. Une position conforme aux attentes des adhérents, des équipes syndicales et des instances nationales de la CFDT. Elle souligne particulièrement que l’accord devra comporter les deux volets attendus que sont la prévention et la compensation.
Les organisations syndicales, par la voix de la CFDT ont demandé unanimement à la chambre patronale qu’elle revienne, lors de la prochaine réunion paritaire du 6 juillet, avec un mandat étendu qui permette d’aborder les volets compensation et réparation. Une rencontre à suivre de très près…